La Tchéquie sanctionne le chef de l’Église orthodoxe russe
La République tchèque a placé la première personne sur sa liste de sanctions nationales pour avoir soutenu l’invasion russe de l’Ukraine : il s’agit du patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe. L’information a été publiée, mercredi, par le ministère tchèque des Affaires étrangères.
Les sanctions consistent en une interdiction d’entrée sur le territoire tchèque et un gel des avoirs dans le pays. Le patriarche ne peut par ailleurs effectuer aucune transaction financière par l’intermédiaire d’entités tchèques.
L’inscription du chef de l'Église orthodoxe russe, un allié de longue date du président Vladimir Poutine, sur la liste des sanctions tchèques a été rendue possible par la loi Magnitsky, entrée en vigueur en République tchèque en janvier dernier.
En 2022, l'UE a renoncé à inscrire le primat sur sa liste noire des personnes sanctionnées, en raison de l’opposition de la Hongrie.
Le président Petr Pavel a déclaré qu’il s’attendait à ce que les sanctions tchèques soient prochainement imposées contre d’autres personnes encore.