Petr Pavel au Rwanda : le monde a retenu certaines leçons du génocide de 1994

À la fin de sa visite au Rwanda, le président tchèque Petr Pavel a participé, ce dimanche, aux commémorations du 30e anniversaire du génocide des Tutsis qui a fait 800 000 morts.

« L’humanité a du mal à apprendre de ses propres erreurs. En même temps, je considère comme un progrès la compréhension croissante entre les nombreux États du monde, qui sont unis par des principes fondamentaux malgré leurs différences », a déclaré Petr Pavel à Kigali.

Il a rappelé que depuis le massacre rwandais, le génocide est considéré comme l’un des pires crimes. La création du Le Tribunal pénal international pour le Rwanda et d’autres institutions similaires constituent également une évolution positive selon le président tchèque.

La République tchèque a été l’un des rares pays à proposer une approche proactive en 1994 aux Nations unies et à qualifier les massacres de génocide, comme l’a rappelé le président rwandais Paul Kagame ce dimanche. Ambassadeur à l’ONU d’une République tchèque à l’époque membre non-permanente du Conseil de sécurité, Karel Kovanda était en effet parmi les premiers à dénoncer le génocide alors en cours au Rwanda. Il a été applaudi pendant la cérémonie qui s’est déroulée ce dimanche dans l’arène de Kigali.