Pour les auteurs du Mémorandum pour la régulation des relations entre l'Etat et l'Eglise, la volonté de l'Etat de posséder la cathédrale Saint Guy ne répond pas à l'ordre juridique tchèque
Selon les auteurs du Mémorandum pour la régulation des relations entre l'Etat et l'Eglise, la volonté de l'Etat de posséder la cathédrale Saint-Guy ne répond pas à l'ordre juridique tchèque dans lequel est établie la neutralité confessionnelle et idéologique. Les initiateurs du Mémorandum remis cette semaine au Bureau du président de la République, ainsi qu'à la Chambre des députés et au Sénat, estiment que le Château de Prague, siège du chef de l'Etat mais dans l'enceinte duquel se trouve également la cathédrale, représente l'Etat laïc. C'est pourquoi, toujours selon eux, la cathédrale en tant que lieu de culte de confession catholique devrait revenir à l'Eglise. Rappelons que vendredi dernier, la Cour suprême avait annulé un verdict précédent et rendu la cathédrale à l'Etat.