Transparency International : la Tchéquie toujours à la traîne dans la lutte contre la corruption
La Tchéquie ne dispose toujours pas d’une stratégie à long terme pour prévenir efficacement la corruption et s’attaquer à ses conséquences. Une réalité qui a toujours été un problème concernant tous les gouvernements tchèques, mais pour le gouvernement de coalition du Premier ministre Petr Fiala (ODS), la différence entre le « changement » promis et la réalité est « flagrante », estime l’organisation de lutte contre la corruption Transparency International.
Selon TI, la responsabilité incombe principalement au Premier ministre Fiala, qui est censé garantir le consensus au sein de la coalition gouvernementale. « Cependant, dans le domaine de la corruption, les partis de la coalition au pouvoir trouvent plus souvent un consensus sur les domaines où ils ne sont pas disposés à permettre un quelconque changement, plutôt que sur les domaines où quelque chose doit être amélioré », note l’ONG.
Pour Transparency International, l’ampleur de la corruption perçue peut influencer de manière significative la façon dont le public évalue le succès du gouvernement dans la gestion de ces crises.