Une nouvelle étude compare les attitudes des Tchèques et des Britanniques vis-à-vis des personnes atteintes de troubles mentaux

Les chercheurs de l’Institut national de la santé mentale (Národní ústav duševního zdraví, NUDR) et de la Faculté de Médecine de l’Université Charles ont publié une étude comparant les attitudes des Tchèques et des Britanniques vis-à-vis des personnes atteintes de troubles mentaux. La recherche révèle plusieurs différences. Parmi les plus marquants se trouve le fait que si 56 % des Britanniques accepteraient de vivre avec une personne malade, le même est vrai pour seulement 15 % des Tchèques. Les Britanniques ne partagent pas non plus les réticences des Tchèques vis-à-vis des collaborations avec des gens atteints de maladies mentales. Selon un des auteurs de l’étude, Petr Winkler, la stigmatisation et les préjugés à l’égard des patients avec ces maladies sont plus forts en République tchèque en raison de la prépondérance des grands centres de traitement qui séparent ces personnes du reste de la population. En revanche, en Grande-Bretagne, ces soins sont depuis plusieurs décennies délégués aux plus petits centres et communautés.