40 % des Tchèques estiment que les victimes de viol sont en partie responsables
40 % des Tchèques estiment que les victimes de viol sont en partie responsables de ce qui leur est arrivé, que ce soit en raison de leur comportement, d’une situation d’ivresse ou de la façon dont elles sont habillées, selon les résultats d’une étude présentée aux députés tchèques par l’ONG Amnesty International.
Bien que ce chiffre soit élevé, il l’était encore plus dans le passé. En 2015, il était de 63 % et dans l’enquête de 2018, il était de 58 %. « Dans tous les cas, l’auteur est le seul responsable du viol. Tout transfert de la responsabilité des auteurs vers les victimes aggrave leur traumatisme, justifie les actions des auteurs et diminue un crime aussi grave, qui a souvent un impact similaire sur une personne que si quelqu’un avait essayé de l’assassiner », souligne Irena Hůlová, qui coordonne la campagne « Consentement » au nom d’Amnesty République tchèque.