A Bruxelles, le ministre de l’Industrie veut négocier la suppression de la taxe de transit du gaz
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Jozef Síkela (STAN), s’entretiendra lundi à Bruxelles de la suppression de la taxe que l’Allemagne perçoit pour le transit du gaz naturel sur son territoire. S’exprimant à la Télévision tchèque ce dimanche, il a ajouté que l’initiative était également soutenue par la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie. Le ministre a également déclaré qu’il envisageait une forme de mesure qui obligerait les fournisseurs de gaz à divulguer l’origine de leur gaz afin que le client final puisse décider en conséquence.
La taxe allemande, qui vise à couvrir le coût du stockage du gaz dans les installations de stockage, s’élève à 1,86 euro par mégawattheure pour tout le gaz exporté par l’Allemagne. L’objectif de cette taxe introduite en 2022 était de garantir la stabilité du système énergétique du pays face à la chute des livraisons de gaz russe, conséquence de l’attaque de l’Ukraine par la Russie, le 24 février.
Une alliance de cinq pays, Tchéquie en tête, avait déjà soulevé cette question le 20 février dernier. Ces derniers estiment que la surtaxe allemande est non seulement « injuste », mais qu’elle constitue également un obstacle à l’abandon du gaz russe en rendant les alternatives plus coûteuses.