A Prague, le n° 2 du gouvernement tibétain en exil critique la position tchèque vis-à-vis de la Chine

« Très triste » : c’est avec ces mots que Khenpo Sönam Tenphel, numéro deux du gouvernement tibétain en exil, a qualifié la position officielle actuelle de la République tchèque vis-à-vis du Tibet. Selon lui, le gouvernement devrait continuer à soutenir le Tibet, comme le faisait l’ancien président Václav Havel. Khenpo Sönam Tenphel était à la tête d’une délégation de députés tibétains en visite à Prague ce mardi. En avril dernier, peu avant le voyage du ministre des Affaires étrangères Lubomír Zaorálek en Chine, le gouvernement avait fait savoir qu’il entendait améliorer ses relations avec la Chine, essentiellement en raison des perspectives et de ses intérêts économiques. C’est pourquoi Prague ne critiquera plus Pékin pour l’occupation du Tibet.