En Chine, le chef de la diplomatie tchèque assure que Prague ne soutient pas l'indépendance du Tibet

La région du Tibet est une partie indissociable de la Chine et la République tchèque ne soutient pas son indépendance. C'est ce qu'a déclaré ce mardi le ministre des Affaires étrangères tchèque, le social-démocrate Lubomír Zaorálek, qui, à l'occasion de sa visite de trois jours à Pékin, rencontrait son homologue chinois Wang Yi. Les deux pays ont signé un accord selon lequel ils s'engagent à ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures l'un l'autre. En parallèle, la République tchèque et la Chine ont réaffirmé leur volonté de faire respecter les droits de l'homme. Pourtant, la nouvelle ligne définie par le gouvernement tchèque est de privilégier les relations économiques avec la Chine plutôt que d'y dénoncer les violations des droits de l'homme. C'est la première fois depuis quinze ans qu'un chef de la diplomatie tchèque se rend en Chine.

Auteur: Pierre Meignan