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Mercredi, le Parlement tchèque a donné son aval à la participation tchèque à des opérations militaires contre le terrorisme. Astrid Hofmanova.
La République tchèque enverra une unité de protection chimique, biologique et radioactive, ainsi qu'un hôpital de campagne, au Koweït. Environ 400 soldats tchèques participeraient à l'opération « Liberté éternelle », dont l'objectif est la lutte contre le terrorisme. Selon Jiri Sedivy, commandant en chef de l'état-major des forces armées tchèques, c'est justement au Koweït que l'on projettera toute l'opération antiterroriste, dont la première étape est en train de se terminer, en Afghanistan. La mission koweïtienne devrait quitter la Tchéquie, en janvier.
A part la mission koweïtienne, le gouvernement tchèque veut envoyer une unité de 120 parachutistes à Kaboul, dans le cadre d'une mission de paix sous le commandement de la Grande-Bretagne. L'unité devrait partir pour l'Afghanistan, cette année encore, pour y rester quatre mois. Tandis que le Conseil de sécurité compte d'envoyer en Afghanistan 5000 personnes, qui y opéreraient sous le mandat de l'ONU, l'Afghanistan ne veut voir sur son territoire qu'un millier de soldats étrangers. Et ce n'est pas le seul différend entre ce pays et l'ONU, car alors que le Conseil de sécurité penche pour une opération militaire, le chef de la diplomatie afghane propose une opération de paix, lors de laquelle les soldats ne pourraient utiliser leurs armes qu'en cas de légitime défense.
Quant au financement de la mission tchèque en Afghanistan, le gouvernement ne se penchera sur celui-ci, qu'en janvier. Pour le moment, l'opposition politique propose de payer la somme prévue de 1,5 milliards de couronnes, du budget de l'Etat. La social-démocratie au pouvoir n'est pas d'accord, car, selon elle, le budget est déjà assez serré. Elle penche plutôt pour les bons du Trésor.