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Le président social-démocrate de la région de Bohême du Sud, Jiří Zimola, a démissionné du comité de direction et du comité central d’exécution du parti

Jiří Zimola (ČSSD), un des participants à la réunion secrète avec le président de la République au château de Lány, a démissionné de la composition du comité de direction ainsi que du comité central d’exécution de la social-démocratie ce jeudi. Jiří Zimola l’a annoncé lui-même après la réunion du comité régional, qui a duré plus de quatre heures. Il a également affirmé qu’il restait à la présidence de la région de Bohême du Sud. Jiří Zimola s’était réuni secrètement avec le président de la République, Miloš Zeman, et quatre autres membres du parti (Michal Hašek, Milan Chovanec, Zdeněk Škromach et Jeroným Tejc) le jour de la publication des résultats des élections législatives. Après la révélation de cette réunion, certains membres du parti avaient exigé la démission du président social-démocrate, Bohuslav Sobotka.

Les participants à la réunion secrète de Lány resteront dans le cabinet fantôme de la social-démocratie

Le président de la social-démocratie Bohuslav Sobotka n'envisage pas d'exclure du gouvernement fantôme social-démocrate les quatre membres qui ont participé à la réunion secrète de Lány avec le chef de l'Etat le samedi soir des élections. Bohuslav Sobotka entend se concentrer sur les réunions visant à former un cabinet gouvernemental. Il a toutefois également annoncé que les "putschistes" du parti, comme il les appelle, ne seront certainement représentés qu'à la marge dans la future coalition gouvernementale. En ce qui concerne Michal Hašek, le vice-président de la social-démocratie, à la tête de l'aile du parti proche de Miloš Zeman et souhaitant le départ de Bohuslav Sobotka, il ne devrait pas être membre de ce gouvernement. Michal Hašek a déclaré publiquement à onze reprises n'avoir pas participé à la rencontre de samedi. Devant l'évidence, il a cependant dû admettre son mensonge et s'en est excusé. La réunion du comité central d'éxécution de la social-démocratie devrait décider, le 10 novembre prochain, du sort des "putschistes", qui pourraient être amenés à démissionner de leurs fonctions.

Nomination d'Otto Jelínek au poste d'ambassadeur du Canada à Prague : un quotidien canadien exprime des réserves

Le quotidien anglophone canadien The Globe and Mail a exprimé des réserves quant à la nomination d'Otto Jelínek, lequel a des origines tchèques, au poste d'ambassadeur du Canada à Prague. Le journal évoque le fait que ce réfugié du régime communiste, champion du monde de patinage artistique, est retourné en République tchèque en 1994. Il y a passé 18 ans et a développé un carnet d'adresses de personnalités du monde des affaires. Aussi, The Globe and Mail s'interroge sur la capacité d'Otto Jelínek à défendre les intérêts du Canada en République tchèque. Le quotidien ajoute que l'homme a été mêlé à un scandale de corruption lié à l'acquisition d'avions de chasse par l'armée tchèque, une affaire qui n'est pas close à ce jour.

Le président du parti Affaires publiques, Vít Bárta, arrêté par la police

Le président du parti Affaires publiques, Vít Bárta, a été arrêté ce jeudi par la police. Cette arrestation aurait un rapport avec l’affaire concernant l’ancien président de la police Petr Lessy, dont la nomination au poste de président de la police avait été voulue par Bárta. Petr Lessy a été acquitté par le Tribunal municipal de Prague la semaine dernière, après avoir été accusé, dans un premier temps, d’abus de pouvoir. L’information concernant l’arrestation de Vít Bárta a été révélée par les sites Novinky.cz et Prvnizpravy.cz. La police refuse de commenter la situation.

Miloš Zeman a refusé de décorer Jiří Hajek en raison de la demande jugée "irrespectueuse" de son fils

Le chef de l'Etat Miloš Zeman a fait connaître la raison qui l'a poussé à ne pas décorer Jiří Hajek, un ancien politicien tchécoslovaque, plus tard porte-parole de la Charte 77, un mouvement opposé au processus de normalisation du régime communiste. Ainsi, le président de la République n'a pas apprécié la demande du fils de Jiří Hajek, lequel souhaitait que la décoration soit envoyée par voie postale. La porte-parole du Château de Prague, Hana Burianová, a fait savoir que cette requête, volonté manifeste de protester contre le chef de l'Etat, avait été jugée "irrespectueuse". Jiří Hajek, né en 1913 et mort 1993, était ministre des Affaires étrangères de la Tchécoslovaquie durant le Printemps de Prague. Il avait protesté contre l'invasion de son pays par les troupes du Pacte de Varsovie en août 1968. Avec Václav Havel et Jan Patočkam, il a été l'un des auteurs et premiers signataires de la Charte 77.

Un plan du ministère de l'Intérieur pour les quartiers les plus pauvres

Dans un rapport présenté ce vendredi au gouvernement, le ministère de l'Intérieur présente son plan d'action pour les quartiers les plus pauvres du pays. Il envisage la formation d'une unité de police spécialement entraînée pour intervenir dans ces endroits et constitue une réponse aux tensions inter-ethniques qui se sont manifestées cette année par un nombre important de manifestations dirigées contre les populations roms. Celles-ci constituent la majorité des quartiers très pauvres visées par le rapport, des quartiers qui seraient entre 300 et 400 en République tchèque et qui accueilleraient environ 80 000 habitants. Le nombre de policiers entraînés n'est pas encore connu mais il pourrait s'établir autour de la cinquantaine.

Télévision publique : des journalistes se plaignent de pratiques de censure

La Télévision publique tchèque (ČT) fait face à la fronde de certains de ses employés qui protestent contre des pratiques de censure au sein du média. Une vingtaine de journalistes ont ainsi envoyé une lettre au Conseil de la Télévision tchèque dans laquelle ils se plaignent que des bulletins d'informations et des actualités sont régulièrement censurés en faveur du président de la République Miloš Zeman et de la formation politique que celui-ci soutient, le Parti des droits des citoyens (SPOZ). Dans le même temps, soixante de leurs collègues, dont Václav Moravec, le journaliste en charge des programmes politiques les plus importants, rejettent ces allégations et nient l'existence de toute forme de pression ou de manipulation. Directeur général de la Télévision tchèque, Petr Dvořak a annoncé qu'une enquête indépendante serait menée pour faire la lumière sur ces protestations.

Le déficit du budget tchèque en hausse à 47,7 milliards de couronnes en octobre

Le déficit du budget de l'Etat tchèque est passé de 38,2 milliards de couronnes (environ 1,5 milliard d'euro) au mois de septembre à 47,7 milliards de couronnes (un peu moins de deux milliards d'euros) en octobre. Le ministère des Finances a dévoilé ces données ce vendredi en indiquant qu'il s'agissait du déficit le plus faible pour le mois d'octobre depuis 2008. L'an passé, en octobre, il s'établissait à 51,3 milliards de couronnes (environ deux milliards d'euros). Le budget 2013 prévoit un déficit de 100 milliards de couronnes (environ quatre milliards d'euros), un déficit qui permettrait de le maintenir en dessous des 3% du PIB, un des critères de convergence imposés par Bruxelles. Le Premier ministre Jiří Rusnok a indiqué que grâce à l'obtention de fonds européens, le déficit devrait finalement être inférieur à cette prévision.

49 personnes sont décédées sur les routes tchèques en octobre, 11 de moins que l'année dernière

Pour ce mois d'octobre 2013, les statistiques de la police recensent 49 décès sur les routes de République tchèque. C'est le chiffre le plus faible depuis 1993 et la mise en place de cet outil statistique. C'est une baisse de onze unités par rapport à l'an dernier. Le mois d'octobre le plus meurtrier a été celui de 1995 avec 168 morts dans des accidents de la route. Depuis le début de cette année, 483 personnes ont trouvé la mort sur les routes tchèques, 72 en juillet, le mois le plus tragique, 33 en février, le mois le moins meurtrier.

L’écrivain Jaroslav Putík décède à l’âge de 90 ans

L’écrivain tchèque Jaroslav Putík est décédé ce jeudi, à l’âge de 90 ans. Les débuts littéraires de Jaroslav Putík remontent à la période d’avant la seconde guerre mondiale. Par la suite, il a dû faire face à de nombreuses situations difficiles : il a été emprisonné dans un camp de concentration et persécuté par le régime communiste totalitaire, qui lui avait interdit de publier ses livres jusqu’à la fin des années 1980. Son œuvre la plus connue porte le titre de « Muž s břitvou » - « L’homme au rasoir ».

Météo

Ce samedi, c'est la fête des Tobiáš mais c'est également le jour des Morts. Il pleut sur l'ensemble du territoire tchèque et le ciel est couvert surtout à l'est, en Moravie. Ceux qui craignent les averses peuvent se réfugier en Bohême du Sud, la seule région épargnée. Quant aux températures maximales, elles vont de 10° C à 14° C.