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C’est par un déplacement du Viktoria Plzeň sur la pelouse d’Opava que démarre, ce vendredi, la saison 2020-2021 de la Fortuna Liga, le championnat de République tchèque de football. Dix-huit clubs figurent dans l’élite cette saison, contre seize les années précédentes, aucune équipe n’ayant en effet été reléguée la saison dernière en raison de l’impossibilité de disputer tous les matchs du groupe pour le maintien et les barrages. L’équipe d’Opava avait été placée en quarantaine suite à la découverte d’un cas positif au Covid-19.

A noter que cette semaine, la Ligue de football professionnel s’est entendue avec le Premier ministre, Andrej Babiš, pour qu'il ne soit plus nécessaire de placer l’ensemble de l’effectif d’un club en quarantaine, comme cela était donc le cas jusqu’à présent, lorsqu’un de ses joueurs est testé positif.

Pardubice et Brno sont les deux promus, tandis que les favoris pour le titre de champion sont le Slavia Prague, double lauréat en titre, Plzeň, où évolue l’attaquant français Jean-David Beauguel, et le Sparta Prague, troisième la saison dernière et qui n’a plus été sacré depuis 2014.

Comme de tradition, diverses cérémonies se tiennent un peu partout en République tchèque ce vendredi 21 août, à l'occasion du 52e anniversaire de l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du pacte de Varsovie et de l’écrasement du processus de libéralisation appelé le Printemps de Prague. L'agression armée, opérée par Moscou et déclenchée dans la nuit du 20 au 21 août 1968, visait à mettre un terme à la tentative de réforme du régime communiste tchécoslovaque. Cette invasion a marqué le début de l'occupation du pays par les troupes essentiellement soviétiques, qui ne s'est achevée que plus de vingt ans plus tard.

A Prague, la principale cérémonie a eu lieu dans la matinée, devant le bâtiment de la Radio tchèque. L’édifice a en effet été l'une des principales cibles des soldats soviétiques et le théâtre d'une lutte sanglante qui a entraîné la mort d’une dizaine de personnes.

Contrairement à ce qui avait été annoncé en milieu de semaine, le port d’un masque de protection des voies respiratoires ne sera finalement pas obligatoire, à compter du 1er septembre, dans les écoles, les commerces, les bars et restaurants et pour certains types de services rendus dans des lieux clos comme les salons de coiffure. Il ne le redeviendra que si la situation épidémilogique se dégrade et dans les districts qui seront classés en zone orange, soit le deuxième des quatre degrés de risque de contamination selon la carte actualisée chaque semaine par le ministère de la Santé.

Après avoir rencontré le Premier ministre, Andrej Babiš, jeudi, le ministre de la Santé, Adam Vojtěch, a expliqué qu’une nouvelle analyse de la situation épidémiologique serait effectuée à la fin du mois de septembre.

A partir de la rentrée scolaire, le port du masque en République tchèque ne sera donc obligatoire que dans les transports en commun, dans les services administratifs et dans les centres de soins et sociaux. Il le sera aussi pour les élections sénatoriales partielles et régionales qui se tiendront en octobre.

316 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été relevés en République tchèque mercredi. Il s’agit du cinquième total le plus élevé depuis le début de l’épidémie en mars dernier, selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé ce jeudi matin. 122 personnes sont toujours hospitalisées. Mardi, le nombre de morts a désormais dépassé la barre des 400, mais environ trois quarts des plus de 20 000 personnes pour l’instant contaminées ont guéri.

Pour rappel, lundi, le ministre de la Santé, Adam Vojtěch, a annoncé le retour de l’obligation du port d’un masque dans tous les lieux publics clos à compter du 1er septembre.