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191 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été relevés en République tchèque lundi, portant ainsi le total à un peu plus de 20 200 depuis l’apparition du premier cas de coronavirus le 1er mars dernier. Ce chiffre confirme la tendance à la baisse constatée le week-end dernier.

Selon les chiffres communiqués ce mardi matin par le ministère de la Santé, un peu plus de 5 180 personnes sont actuellement malades, 96 sont hospitalisées, soit le total le plus faible de ces trois dernières semaines, tandis que le nombre de morts reste inférieur à 400.

Le soleil est de retour sur la moitié ouest du pays ce mercredi, jour de la fête des Ludvík (Louis). Les nuages restent en revanche plus présents dans le nord de la Bohême et en Moravie avec pluies et même orages à caractère très local toujours possibles.

Les températures varient entre 22° C et 26° C. Le soleil se lève à 5h55 et se couche à 21h10.

Peter Sagan ne participera pas aux championnats de République tchèque et de Slovaquie sur route qui se tiendront à partir de ce jeudi à Mladá Boleslav (Bohême centrale). Selon le site slovaque šport.sk, les médecins de son équipe allemande Bora-Hansgrohe ont demandé à l’ancien triple champion du monde de ne pas se rendre en République tchèque.

Initialement, Peter Sagan avait indiqué qu’il participerait à la course en ligne à condition que tous les coureurs du peloton alignés au départ présentent un test au Covid-19 négatif. Toutefois, toujours selon les médias slovaques, les médecins de son équipe ont changé d’avis et lui ont déconseillé de s’aligner pour ne pas menacer sa présence sur le Tour de France, où il a remporté le maillot vert de meilleur sprinter ces deux dernières années et qui s’élancera de Nice en fin de semaine prochaine.

Depuis quelques années, les championnats nationaux de cyclisme sur route de République tchèque et de Slovaquie sont organisés conjointement. Peter Sagan a déjà été sacré six fois champion de Slovaquie et a remporté une fois l’épreuve du contre-la-montre.

Le Premier ministre tchèque a indiqué, ce mardi, qu’il ne voyait pas de raison à ce que la République tchèque adopte des sanctions individuelles à l’encontre des représentants du régime biélorusse. Selon Andrej Babiš, qui soutient le mouvement de contestation contre Alexandre Loukachenko suite aux élections du 9 août, c’est d’abord à l’Union européenne qu’il appartient d’adopter une position commune. Après la réunion en fin de semaine dernière des vingt-sept ministres des Affaires étrangères de l’UE, une liste des dirigeants biélorusses impliqués dans la répression des manifestants devrait être prête d’ici vendredi, selon le chef du gouvernement tchèque.

« Ce seront des sanctions contre des personnes concrètes. Ce n’est pas à nous de les proposer, ce sera une proposition européenne qui doit contraindre le régime à accepter le droit des Biélorusses à des élections libres », a déclaré Andrej Babiš qui, par ailleurs, estime que le fait que l’opposition n’ait pas de « véritable leader » constitue un « assez grand handicap ». « Il est important, et je tiens à le souligner, que ce soient d’abord les Biélorusses qui décident leur avenir. Personne ne veut rien leur imposer », a-t-il également rappelé.

De son côté, le chef de la diplomatie, Tomáš Petříček, a fait savoir que la République tchèque entend discuter activement des revendications des représentants de la société civile biélorusse et de l’opposition dans le dialogue avec le régime en place.