• 05/06/2020

    Le ministre des Affaires étrangères israélien Gabi Ashkenazi a accepté une invitation de son homologue tchèque Tomáš Petříček à se rendre en République tchèque, a fait savoir ce dernier via les réseaux sociaux. Les deux chefs de la diplomatie ont discuté, jeudi, au téléphone, d'une réunion commune des gouvernements tchèque et israélien et de la coopération entre l'Union européenne et Israël.

    Les relations entre la République tchèque et Israël, alliés traditionnels, ont pris un coup de froid après la publication récente dans le quotidien Právo d’un article écrit par le ministre des Affaires étrangères Tomáš Petříček et ses prédécesseurs Lubomír Zaorálek, actuel ministre de la Culture, et Karel Schwarzenberg dans lequel les trois hommes critiquent les plans du gouvernement israélien pour l’annexion de la vallée du Jourdain et des colonies juives situées en Cisjordanie, soit 30 % de ce territoire occupé depuis 1967. Selon eux, la mise en œuvre de ce projet constituerait une violation du droit international.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 05/06/2020

    Samedi, jour de fête des Norbert, pluie et grisaille seront au rendez-vous avec des températures qui restent toutefois assez agréables : 19 °C pour les moyennes maximales.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 05/06/2020

    Un panel d'experts de l'Autorité de stockage des déchets nucléaires (SÚRAO) a sélectionné quatre localités qui pourraient potentiellement accueillir à l'avenir un site de stockage profond. La liste d'origine comprenait quelque neuf localités à travers la République tchèque. Les quatre localités concernées sont les villages Janoch en Bohême du Sud, non loin de la centrale nucléaire de Temelín, Horka dans la région de Třebíč, Hrádek dans la région de Jihlava et Březový potok en Bohême de l'Ouest.

    Le site de stockage profond devrait voir le jour d'ici 2065. Les coût de la construction et de son fonctionnement est estimé à environ 111 milliards de couronnes. Actuellement, les déchets nucléaires issus de la production du pays sont stockés dans les centrales mêmes.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 05/06/2020

    Une réplique de la colonne mariale a été érigée ce jeudi après-midi place de la Vieille-Ville à Prague. Celle de la statue de la Vierge se trouvait depuis 2003 devant le mur septentrional de l'église de Týn, non loin de là.

    Après des années de polémique sur l'installation de cette réplique, la mairie de Prague avait fini par donner son aval au début de l'année. Erigée en 1650, la colonne d’origine avait été détruite peu après la création de la Tchécoslovaquie indépendante par une foule qui voyait en elle le symbole du pouvoir habsbourgeois.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    Deux verdicts ont été rendus cette semaine à Prague à l'encontre de deux personnes poursuivies pour apologie du terrorisme. Ce jeudi, jeudi, un Tchèque a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour un commentaire approuvant les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande, rédigé sous un article du quotidien en ligne Hospodářské noviny. Lundi, une Tchèque avait été condamnée à deux ans de prison pour les mêmes faits. Les personnes inculpées peuvent faire appel du verdict. Huit personnes en tout font actuellement l'objet de poursuites pour apologie du terrorisme. Elles sont accusées d'avoir fait l'apologie, en ligne pour la plupart, des attentats de Christchurch, de l'attaque meurtrière d'Anders Breivik en Norvège en 2011 et de l'attentat qui avait vu la mort de trois soldats tchèques en Afghanistan en août 2018.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    Une cinquantaine de personnes ont manifesté devant l'ambassade de Chine à Prague ce jeudi, à l'occasion du 31e anniversaire de Tienanmen. La manifestation allait de pair avec une performance mettant en scène un tribunal chargé de juger la Chine pour la répression de 1989, celle menée actuellement contre la minorité ouïghour ou ses pressions contre Hongkong.

    Le 31e anniversaire de Tiananmen intervient dans un contexte particulier cette année, alors que pour la première fois, la veillée en mémoire des victimes de Tienamen n'a pas été autorisée à Hongkong et que la Chine est considérée comme le foyer épidémique premier de l'épidémie de coronavirus.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    La compagnie aérienne Smartwings demande à l'Etat un prêt ou une garantie commerciale d'une somme allant jusqu'à 2 milliards de couronnes dans les semaines à venir, afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, a fait savoir l'un des propriétaires de la compagnie et président du conseil d'administration Jiří Šimáně, dans un entretien au quotidien Mf Dnes. Il a aussi précisé qu'en cas de seconde vague de la pandémie, la compagnie aurait certainement besoin de plus de soutien.

    Un temps évoquée et objet d'une controverse, la possibilité d'une nationalisation avait été rejetée par le groupe Smartwings. Touchées de plein fouet par les mesures prises pour endiguer la pandémie, les compagnies aériennes sont actuellement dans le rouge. Smartwings Group fait partie du groupe Unimex, contrôlé par Jiří Šimáně et Jaromír Šmejkal. Le groupe chinois Citic Europe détient un peu moins de 50% du capital de ce groupe dont fait également partie Czech Airlines/ČSA. L'année dernière 8,2 millions de personnes ont voyagé sur un des avions du groupe.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    Avec 74 nouveaux cas enregistrés, la journée de mercredi a vu la plus forte hausse de cas de coronavirus en Tchéquie en 11 jours.

    Le nombre total de personnes infectées s'élève à 9 441 depuis le 1er mars, pour plus de 6 700 rétablissements. Le nombre de malades s’élève actuellement à environ 2 365. 324 personnes sont décédées en République tchèque depuis le début de l’épidémie. 124 personnes sont actuellement hospitalisées, 13 d'entre elles dans un état grave.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    Vendredi, jour de fête des Dobroslav, toujours un temps instable, alternant éclaircies et averses. Les températures seront en légère baisse : 16 °C pour les moyennes maximales.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 04/06/2020

    Le groupe de Visegrád (République tchèque, Slovaquie, Pologne, Hongrie) doit trouver une position commune face au plan de relance franco-allemand, a fait savoir mercredi le Premier ministre tchèque Andrej Babiš, en compagnie de son homologue slovaque Igor Matovič. Ce plan de relance post-coronavirus, qui doit être validé par tous les Etats-membres, prévoit que la Commission s’endette à hauteur de 500 milliards d’euros et transfère cet argent aux Etats, régions et secteurs qui ont été le plus abîmés par la pandémie due au coronavirus.

    La question sera discutée lors du prochain sommet du V4 le 11 juin. A l'heure actuelle, la République tchèque et la Hongrie sont contre le plan de relance, tandis que la Pologne et la Slovaquie se sont exprimées en sa faveur.

    Auteur: Anna Kubišta

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