• 28/04/2020

    La Cour constitutionnelle a rejeté deux plaintes déposées par les citoyens en lien avec l’état d’urgence décrété par le gouvernement à la mi-mars dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et avec les mesures limitant la liberté de circulation. La Cour constitutionnelle a reçu au total 11 plaintes, dont certaines reprochent aux ministres d’avoir agi de manière chaotique lors de la crise sanitaire.

    Dans leur verdict, les juges constatent que la proclamation de l’état d’urgence est un acte de gouvernement dont le contrôle ne relève pas de la compétence de la Cour constitutionnelle, mais de la Chambre des députés.

  • 28/04/2020

    La grisaille et la pluie seront au rendez-vous mercredi, jour de la fête des Robert. Les températures varieront entre 14°C dans la région de Vysočina et 18°C à Prague.

  • 28/04/2020

    La 55e édition du Festival international du film de Karlovy Vary, prévue du 3 au 11 juillet, a été reportée à l’année prochaine en raison de l’épidémie de coronavirus, ont annoncé les organisateurs ce mardi, dans un communiqué. Le festival se déroulera du 2 au 10 juillet 2021.

    Selon la maire de la cité thermale de Bohême de l’Ouest, l’équipe organisatrice a d’abord envisagé de décaler le festival au mois d’août avant de renoncer. D’après le président du festival Jiří Bartoška, organiser l’événement sous une autre forme serait en contradiction avec la conception du festival, basé sur les rencontres entre cinéastes et cinéphiles.

    Début juillet sera toutefois organisé, en ligne, le volet industrie du festival, Eastern Promises. Quelques-uns des films sélectionnés par l’équipe du festival seront projetés dans les salles tchèques en novembre prochain.

    Fin mai-début juin, le Festival de Karlovy Vary participera à un événement virtuel (We Are One : A Global Film Festival) qui offrira gratuitement des films sur YouTube. La programmation sera établie par une vingtaine de festivals de cinéma du monde entier, dont ceux de Cannes, de Venise ou de Berlin.

  • 28/04/2020

    Mardi matin, le nombre de personnes contaminées au Covid-19 s’élevait à 7 449 en République tchèque depuis le 1er mars. Lundi, 41 nouveaux cas confirmés ont été recensés, soit le total le plus faible depuis plus de six semaines. Le pays comptait 4 384 personnes malades mardi matin.

    Quelque 223 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie, tandis que 2 842 patients ont été déclarés guéris.

  • 28/04/2020

    Ce mardi, la Chambre basse du Parlement doit décider du prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 25 mai prochain. Celui-ci a été décrété par la coalition gouvernementale le 13 mars pour freiner la propagation du coronavirus en République tchèque. Initialement en vigueur pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence a déjà été prolongé une première fois par les députés jusqu'à la fin du mois d'avril.

    Une nouvelle prolongation permettrait de maintenir en vigueur les différentes mesures de restriction. Toutefois, elle est critiquée par les partis d’opposition. Leurs représentants estiment que le gouvernement n’a pas suffisamment expliqué l’efficacité d’une telle mesure.

  • 28/04/2020

    Le gouvernement tchèque a décidé de mettre fin, à compter de ce mardi, à la gratuité du stationnement dans les villes et communes du pays, introduit le 16 mars dernier dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. La gratuité temporaire des places de parking a concerné toutes les zones normalement payantes, y compris les zones bleues, réservées aux résidents.

    Le maire de Prague Zdeněk Hřib a fait savoir que dans la capitale, le stationnement payant ne serait renouvelé qu’à partir du 11 mai prochain, date initialement convenue avec le gouvernement.

  • 27/04/2020

    Selon le ministre des Affaires étrangères Tomáš Petříček (ČSSD), les Tchèques pourraient peut-être se rendre en Slovaquie ou Autriche voisine à partir du mois de juillet. Si l'évolution favorable de la situation sanitaire dans ces pays se poursuivait, cette option pourrait peut-être même être possible plus tôt, a-t-il déclaré pour le quotidien Hospodářské noviny. En ce qui concerne les pays les plus touchés comme l'Italie, la France ou les Etats-unis, le chef de la diplomatie tchèque a estimé qu'il était beaucoup trop tôt pour déterminer quand les voyages seraient à nouveau possibles.

    Le ministre des Affaires étrangères a toutefois précisé que Prague recommandait toutefois toujours aux citoyens tchèques d'éviter les voyages à l'étranger, et ce, en dépit de l'assouplissement des mesures de restriction. Depuis vendredi, ils peuvent officiellement de nouveau se rendre à l'étranger, une possibilité qui reste toutefois très théorique en raison des restrictions en vigueur d'autres pays ainsi que de la suspension de la plupart des transports internationaux. Les Tchèques qui se rendraient à l'étranger doivent au retour prouver leur état de santé avec un test de Covid-19 négatif ou se confiner pour une durée de deux semaines.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 27/04/2020

    Lundi matin, la République tchèque comptait au total 7 404 cas de COVID-19 depuis le 1er mars. Quelque 2 555 patients ont été déclarés guéris. 221 décès dus au COVID-19 ont été officiellement enregistrés dans le pays.

    218 474 personnes ont été testées dans le pays. Le plus grand nombre d'infections est à Prague, avec plus de 1 700 cas.

    Tandis que la situation s'améliore dans la majeure partie du pays, la région de Cheb, dans le nord-ouest de la République tchèque, accuse une hausse importante des cas de contamination. La ville thermale de Mariánské Lázně compte par exemple 51 personnes malades, soit une hausse de 42 au cours de la semaine écoulée.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 27/04/2020

    La police tchèque a ouvert une enquête après la publication sur les réseaux sociaux d'une photo et d'un commentaire menaçants concernant trois hommes politiques tchèques : le maire du VIe arrondissement de Prague, Ondřej Kolář, le maire de Prague Zdeněk Hřib et celui de la commune de Reporyje, Pavel Novotný. Sur sa page Facebook, le leader de Slušní lidé, un mouvement proche de l'extrême-droite, avait publié il y a quelques jours une photo montée montrant les trois hommes politiques et lui-même, muni d'une arme à feu, avec le commentaire suivant : « Vous ne savez pas à combien de roubles se monte la récompense ? Je n'ai plus de revenus à cause du corona et il faut que je compense. » Après avoir retiré la photo incriminée, le leader du mouvement en question s'est défendu en évoquant « une satire ».

    La semaine dernière, la presse tchèque a signalé l'existence d'une protection policière pour les trois maires cités ci-dessus. Pavel Novotný fait l'objet de menaces en raison de son projet d'installer une plaque commémorant le rôle de l'armée de Vlassov pendant la libération de Prague en 1945.

    Ondřej Kolář et Zdeněk Hřib sont également sous le coup de menaces en lien avec le retrait de la statue controversée du maréchal Koniev et le changement de nom de la place située en face de l'ambassade de Russe, devenue place Boris Netmstov, du nom de cet opposant russe assassiné. Selon l'hebdomadaire Respekt, leur placement sous protection policière serait également liée à l'arrivée il y a trois semaines à Prague d'un membre des services secrets russes, sous passeport diplomatique et qui aurait été en possession de ricine, un poison considéré comme une arme biologique. D'après l'hebdomadaire, les services de renseignement tchèques, alertés de cette venue, ont estimé que sa présence sur le territoire tchèque représentait une menace directe à l'encontre des deux hommes politiques.

    Auteur: Anna Kubišta
  • 27/04/2020

    La République tchèque est prête à discuter du transfert de la statue du maréchal Koniev en Russie, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Tomáš Petříček dans l'édition de lundi du quotidien Hospodářské noviny. Jusqu'à récemment, la statue se trouvait dans le VIe arrondissement de Prague avant d'être retirée de son socle à la demande du maire. Le pays respecte les traités signés avec la Russie et le retrait de la statue ne représente pas une violation de ceux-ci, a précisé le chef de la diplomatie tchèque.

    Après des mois de polémique, le maire du VIe arrondissement de Prague, Ondřej Kolář, a décidé de déboulonner la statue en question début avril, suscitant la colère de Moscou qui a engagé des poursuites. Celui-ci est d'ailleurs sous protection policière depuis quelques mois en raison de menaces reçues en lien avec son rôle dans l'affaire.

    La statue du maréchal soviétique fait l'objet d'une controverse depuis plusieurs mois et a été vandalisé à plusieurs reprises. Le monument a été édifié en 1980 sous le régime communiste en hommage au maréchal pour son importante contribution en 1945 à la libération par l’Armée rouge de Prague et d’une grande partie de la Bohême et de la Moravie occupées par l’Allemagne nazie. Toutefois, son implication dans la répression de l’insurrection en Hongrie en 1956, dans la construction du mur de Berlin ou encore son passage à Prague en 1968 pour une opération de renseignement avant l’invasion du pays par les troupes du Pacte de Varsovie, sont aujourd’hui également reprochés à Ivan Koniev, faisant de lui un personnage controversé.

    Auteur: Anna Kubišta

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