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Après un an et demi, la République tchèque se conforme à nouveau aux règles de l’UE et dispose de stocks d’urgence de pétrole et de produits pétroliers équivalents à 90 jours de besoins en énergie.

« Au cours de cette année, nous avons investi plus de deux milliards de couronnes dans l’achat des réserves d’urgence » a déclaré Pavel Švagr, en tête de l’Administration nationale des réserves matérielles (SSHR). Selon lui, il n’y a actuellement aucun risque de pénurie de carburant en Tchéquie.

La République tchèque n’avait pas respecté les règles de l’UE relatives aux réserves de pétrole entre 2017 et 2020. La situation s’est améliorée pendant la pandémie de coronavirus, où l’activité des entreprises a été limitée. Depuis l’été dernier, les stocks sont retombés à environ 88 jours de consommation normale.

Ce mardi prend fin l’exemption des sanctions contre la Russie, qui permet à la raffinerie slovaque Slovnaft d’exporter vers la République tchèque des produits fabriqués à partir de pétrole brut russe. La Slovaquie, soutenue par le gouvernement tchèque, a demandé à l’UE de prolonger cette exemption.

Réunis lundi, les représentants du gouvernement, des syndicats et du patronat ne sont pas parvenus à un accord sur l’augmentation du salaire minimum qui s’élève actuellement à 17 300 couronnes (709 euros) en Tchéquie. C’est donc le cabinet du Premier ministre Petr Fiala qui prendra une décision sur le sujet la semaine prochaine, a annoncé le ministre du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurečka. Le ministère a proposé deux scénarios, selon lesquels le salaire minimum pourrait être relevé, à partir de janvier prochain, à 18 900 CZK (+1 600) ou à 19 400 CZK (+2 100), tandis que les syndicats demandent une hausse de 2 200 couronnes à un montant de 19 500 couronnes.

D’ici 2028, le salaire minimum en Tchéquie pourrait attendre 45 %, respectivement 50 % du salaire moyen, tandis qu’en 2023, il a représenté 40 % du salaire mensuel moyen.

Selon les statistiques du ministère du Travail et des Affaires sociales, près de 118 000 employés ont touché le salaire minimum en 2022.

L'Allemagne prolonge jusqu'au 15 décembre les contrôles aux frontières avec la Tchéquie, la Pologne et la Suisse. C'est ce qu'a déclaré Maximilian Kall, porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur, lors d'une conférence de presse lundi à Berlin. Il n'a pas exclu que l'Allemagne doive poursuivre les contrôles après cette date, notamment à la frontière germano-polonaise. Le porte-parole a décrit les contrôles, que la ministre fédérale de l'intérieur Nancy Faeser a décidé le 16 octobre dans le but de freiner l'immigration clandestine, comme une mesure efficace et fructueuse. L'Allemagne effectue également des contrôles à sa frontière avec l'Autriche, mais a introduit cette mesure en 2015.

"Nous rendrons compte des contrôles (à la Commission européenne) d'ici le 15 décembre", a déclaré M. Kall à propos des mesures prises à la frontière avec la Tchéquie, la Pologne et la Suisse. L'Allemagne poursuivra donc la surveillance des frontières pendant dix jours supplémentaires. "Il s'agit d'une mesure efficace que nous devons à présent poursuivre", a déclaré M. Kall.

La présidente de la Chambre des députés Markéta Pekarová Adamová et le président du Sénat Miloš Vystrčil sont arrivés lundi matin en Israël pour une visite d'une journée. Ils doivent notamment visiter des localités du sud d'Israël attaquées par le Hamas le 7 octobre et rencontreront également le président de la Knesset, Amir Ohana, ainsi que le président de la commission israélienne des Affaires étrangères et de la Défense, Yuli Edelstein. Une visite à des soldats blessés dans un hôpital et au personnel de l'ambassade tchèque à Tel Aviv sont également au programme.

Il s'agit de la troisième visite de haut rang de responsables tchèques depuis les attaques terroristes du 7 octobre. Le chef de la diplomatie s'était rendu sur place le 10 octobre, avant la visite du chef du gouvernement fin octobre.