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Le gouvernement doit débattre, ce mercredi, de la proposition d’augmenter de 6,9 % en 2025 les salaires des acteurs constitutionnels, présentée par le ministre du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurečka. Cette mesure concerne notamment le président de la République, les législateurs (ministres, députés, sénateurs), les juges, ainsi que les responsables de différentes institutions faisant partie de la haute administration.

La première proposition faisait état d’une augmentation de près de 14 %, qui a toutefois été rapidement considérée comme étant « irréaliste ». Plusieurs ministres ont également qualifié ce débat d’indigne, tant pour les politiques que pour les Tchèques, estimant que la valorisation de la rémunération des hauts fonctionnaires devrait être automatique en copiant la hausse des salaires dans les secteurs à la fois privé et public.

Suite à un recul de quelques places, la Tchéquie est désormais le pays avec la vingt-deuxième liberté économique la plus étendue dans le monde, un classement qui était déjà plus ou moins le sien il y a deux ans, selon le dernier Indice mondial de liberté économique publié pour 2024 par l’Institut Fraser, un groupe de réflexion indépendant canadien.

Établi depuis 1996, cet indice mesure l’impact des marchés compétitifs et de l’intervention étatique sur le bien-être des individus dans 165 pays du monde. Le rapport prend en compte différents facteurs, à savoir la taille du secteur public, le niveau de l’état de droit, du commerce international et de la régulation dans sa globalité, ainsi que la situation monétaire du pays et l’environnement inflationniste.

Selon cet indice, établi sur la base des données de l’année 2022, la Tchéquie s’est légèrement améliorée dans quatre des cinq catégories évaluées, mais a reculé de manière significative dans le domaine de l’environnement inflationniste. Pour rappel, en 2022, le taux d’inflation moyen pour l’ensemble de l’année s’était élevé à 15,7 %.

Selon ce classement, le pays le plus libre dans le monde est de nouveau Hong Kong, qui avait été détrôné pour la première fois par Singapour en 2023, le moins libre, comme les années précédentes, restant le Venezuela. Dans la région, si l’Allemagne figure à la 16e place, les pays d’Europe centrale que sont la Slovaquie, la Hongrie et la Pologne apparaissent respectivement en 45e, 55e et 70e position.

Une conférence internationale consacrée au problème des matchs et paris sportifs truqués a débuté à Prague, ce mardi, en coopération avec la Police tchèque et Interpol. Plus de 100 représentants de 46 pays du monde entier et de nombreuses organisations et fédérations sportives sont présents à cette occasion jusque jeudi soir dans la capitale tchèque.

Il s’agit de la 14e édition de cette conférence dont l’objectif, en plus de l’échange d’expériences dans le domaine de la lutte contre la manipulation des matchs, est de réagir au classement établi par Sportradar, une société basée en Suisse spécialisée dans la collecte et l’analyse de données relatives aux résultats des rencontres sportives.

Selon ce classement, la Tchéquie figure parmi les pays où le nombre de cas suspects est le plus élevé, tous sports confondus.

Le président de la République a reçu, ce mardi, au Château de Prague, les sportifs tchèques qui ont participé aux Jeux olympiques et paralympiques à Paris durant l’été, ainsi que leurs entraîneurs et entourages. Petr Pavel les a félicités pour leurs performances et d’avoir « dignement représenté » leur pays.

« Je ne souhaite pas entrer dans une quelconque évaluation du nombre de médailles, car vous savez très bien à quel point la frontière est mince entre les places médaillées et non médaillées. Je pense que le plus important est l’excellente ambiance qui a régné », a déclaré le chef de l’État qui avait rendu visite à l’équipe tchèque lors des Jeux paralympiques.