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En visite en Ouzbékistan, dernière des deux étapes de sa tournée de trois jours en Asie centrale, le ministre des Affaires étrangère tchèque a parlé de l’agression russe contre l’Ukraine et de ses conséquences sur la sécurité lors d’une conférence qui s’est tenue à l’Académie diplomatique de Tachkent, ce mardi.

Après cela, Jan Lipavský a été reçu par son homologue Bakhtiyar Saidov, ainsi que par le vice-premier ministre chargé des affaires économiques. C’est la première fois depuis 1995 qu'un chef de la diplomatie tchèque se rend en Ouzbékistan, pays qui s’oriente vers la numérisation et la modernisation et qui, selon Prague, est le deuxième partenaire commercial le plus important de la Tchéquie en Asie centrale. Cette visite faisait suite à celle du Premier ministre, Petr Fiala, l’année dernière.

À cette occasion, Jan Lipavský a également indiqué que la Tchéquie était très favorable au renforcement des liens entre l’Ouzbékistan et l’Union européenne, et notamment à l’accord de partenariat pour une coopération renforcée qui doit être conclu prochainement.

Les agents des forces de la sécurité intérieure, qui regroupent notamment les policiers, les gendarmes et les sapeurs-pompiers, bénéficieront d’une augmentation de salaire de 1 500 couronnes (environ 60 euros) à compter du 1er janvier prochain, et ce, quel que soit leur grade. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Intérieur, Vít Rakušan, à l’issue d’une réunion avec les représentants des syndicats, lundi.

En moyenne, il s’agira d’une hausse du volume des moyens consacrés à ces salaires de 5 % par rapport à cette année. Le président du syndicat Union des forces de sécurité (UBS) réclame cependant une augmentation de 6,9 %, soit une valorisation d’environ 2 200 couronnes (88 euros), identique à celle approuvée la semaine dernière par le gouvernement pour les acteurs constitutionnels, parmi lesquels figurent notamment les politiques et les juges.

Le ministère slovaque de l’Intérieur a reconnu, ce lundi, que l’ancien Premier ministre tchèque et président du mouvement populiste ANO Andrej Babiš  avait été « enregistré à tort » sur une liste d’anciens collaborateurs de la StB, la police secrète communiste.

Le ministère et M. Babiš sont parvenus à un accord dans le cadre d’un litige sur la protection de la personnalité concernant l’enregistrement non autorisé dans les archives de la StB, accord qui a été approuvé par le tribunal, a déclaré le ministère à l’agence de presse tchèque (ČTK). « Je n’ai jamais douté que je gagnerais ce procès » a réagi l’homme politique tchèque d’origine slovaque. Le dossier a été examiné pendant près de douze ans par la justice de son pays natal.

Selon l’Institut slovaque de la mémoire, Andrej Babiš serait d’abord devenu un informateur en 1980 sous le nom de code de « Bureš », puis deux ans plus tard, un réel collaborateur. L’ancien Premier ministre tchèque a toujours nié avoir collaboré activement avec la police secrète communiste, affirmant que la StB avait obtenu de telles informations à son insu. Il a enfin porté son affaire devant le ministère slovaque de l’Intérieur.

Le temps sera nuageux avec éclaircies mardi, jour de fête des Sabina. Les températures resteront douces : entre 15°C et 19°C.