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Le gouvernement a approuvé un amendement à la loi sur les emballages, qui introduit un système de consigne pour les bouteilles en plastique et les boîtes métalliques. L’amendement vise à introduire une consigne de quatre couronnes par bouteille ou canette, mais le montant exact sera fixé par décret. Le projet de législation va maintenant être soumis au Parlement.

L’objectif principal de la nouvelle législation est d’augmenter le taux de recyclage et de limiter la quantité de déchets qui finissent dans la nature. En outre, elle vise également à introduire une cotisation de recyclage pour les fabricants et à restreindre la distribution de prospectus aux consommateurs qui ne souhaitent pas les recevoir.

L’inflation a légèrement accéléré en Tchéquie en septembre. Les prix à la consommation ont en effet augmenté de 2,6 % en glissement annuel, selon les chiffres communiqués par l’Office tchèque des statistiques, ce jeudi, soit un taux supérieur de 0,4 point à celui du mois d’août.

Cette évolution a été principalement influencée par les prix des denrées alimentaires, en hausse pour la première fois depuis novembre 2023, et des carburants. Par rapport au mois d’août, soit donc en l’espace d’un mois, les prix ont toutefois baissé de 0,4 % en septembre.

Grand rendez-vous désormais traditionnel du calendrier culturel à Prague, le Signal Festival, « la fête de la lumière et de la culture numérique », démarre ce jeudi soir, à 19h00, avec un mapping vidéo sur la façade du palais de l’Archevêché, sur la place Hradčanské náměstí. Vingt-deux installations d’art audiovisuel figurent au programme de cette 12e édition, parmi lesquelles quinze sont accessibles gratuitement.

Pour la première fois, le Château de Prague figure sur l’itinéraire du festival qui passe par le quartier de Hradčany. Le second itinéraire passera par le centre de Prague où là aussi, comme chaque année, un très nombreux public est attendu. Pour tout savoir (en tchèque ou en anglais) sur le programme du festival, cf. ici.

Victime des purges communistes dans les rangs de l’Église catholique dans les années 1950, le prêtre Josef Toufar a bien été réhabilité par le tribunal régional de Hradec Králové (Bohême de l’Est) ce jeudi, après que l’affaire a été traitée comme un cas de détention illégale. La demande de réhabilitation d’un homme resté dans les mémoires comme un des symboles des persécutions du régime communiste en Tchécoslovaquie, avait été déposée par le procureur de la région mais avait été formulée par le fondateur du musée de Brno sur l’exil tchèque et slovaque du XXe siècle.

En décembre 1949, dans l’église de Číhošť, un village situé dans la région de Vysočina, dans le centre de l’actuelle Tchéquie, un crucifix se serait mis à bouger sur l’autel pendant l’homélie de Josef Toufar. La police secrète communiste (StB) avait alors accusé ce dernier d’avoir manigancé un faux miracle pour inciter les croyants à s’opposer à l’idéologie communiste. Le prêtre avait par la suite été emprisonné à Valdice, torturé, avant de mourir le 25 février 1950 à l’âge de 47 ans. En 2015, sa dépouille avait été exhumée d’une fosse commune à Prague, avant d’être solennellement inhumée à Číhošť.