Infos

Le numéro d’identification national ou « rodné číslo » devrait continuer à figurer sur les cartes d’identité, selon une proposition du ministère de l’Intérieur, approuvée par le gouvernement de coalition. La réglementation actuelle prévoit la fin de l’inscription des numéros de naissance sur les cartes d’identité à partir de 2025, la nouvelle loi ne contiendrait pas de date limite spécifique pour la fin de l’enregistrement des numéros de naissance.

D’après le ministère, le « rodné číslo » (littéralement, numéro de naissance) sert d’identifiant non seulement dans les relations avec les autorités publiques, mais aussi dans les relations privées. « Un certain nombre de systèmes d’information existants d’entités privées fonctionnent sur la base de ce numéro en tant qu’identifiant unique d’une personne physique, et le passage à des identifiants dépourvus de sens impliquerait des investissements importants dans ces systèmes d’information », peut-on lire dans la proposition qui doit encore être approuvée par les députés.

Co-lauréate (avec l’Américiane l’Américaine Jennifer Doudna) du prix Nobel de chimie 2020 pour sa découverte des « ciseaux moléculaires », un outil de technologie génomique révolutionnaire, Emmanuelle Charpentier s’est vue remettre un doctorat honoris causa des mains du recteur de l’Université Mendel de Brno. La cérémonie s’est tenue ce mercredi.

Dans la soirée, la microbiologiste, généticienne et biochimiste française tiendra une conférence en anglais intitulée « A Research Journey towards the CRISPR-Cas Genome Engineering Technology ».

En raison d’une légère baisse de l’optimisme des entreprises, le marché de l’emploi sera moins dynamique et l’activité de recrutement moins soutenue en Tchéquie jusqu’à la fin de cette année. En effet, selon le dernier Baromètre de l’emploi de ManpowerGroup, qui est une étude trimestrielle sur l’évolution des intentions d’embauche, 28 % des entreprises prévoient d’augmenter leurs effectifs au cours du quatrième trimestre, tandis que 18 % envisagent de les réduire. 51 % des employeurs n’anticipent, eux, aucun changement.

L’étude a été menée auprès de 510 entreprises implantées en Tchéquie qui, selon le Bureau du travail, possédait un taux de chômage de 3,5 % en juillet. Après correction des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi, c’est-à-dire le différentiel entre le pourcentage d’employeurs prévoyant des embauches et le pourcentage de ceux prévoyant des licenciements, atteint donc la valeur de 10%. Il s’agit là d’une baisse de 9 points par rapport au troisième trimestre 2023.

Malgré l’opposition des médecins et après le renvoi du projet par le Sénat, la Chambre des députés a de nouveau adopté, mardi, l’amendement au Code du travail qui prévoit l’introduction à titre temporaire de la possibilité de doubler le nombre d’heures supplémentaires pouvant être effectuées dans le secteur de la santé.

Face à la pénurie de personnel alors qu’ils sont tenus d’assurer des soins 24 heures sur 24, certains établissements hospitaliers, notamment les plus petits, proposent aux médecins et à leurs auxiliaires d’effectuer des heures supplémentaires dites « volontaires », souvent sur la base de contrats de travail temporaire. L’amendement a pour objectif de mieux protéger les droits des salariés, comme l’exige la législation européenne.

La loi autorise actuellement les médecins et les infirmières à effectuer jusqu’à 416 heures supplémentaires par an. Avec l’entrée en vigueur de l’amendement, dont l’application est prévue jusqu’en 2028, le personnel pourrait travailler deux fois plus, soit environ 16 heures de travail supplémentaires par semaine.