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Si trois quarts des Tchèques conviennent de la nécessité de faire des économies pour réduire le déficit des finances publiques, ils sont en revanche beaucoup moins nombreux à être d’accord avec le paquet de mesures de consolidation budgétaire présenté récemment par le gouvernement. Moins d’un Tchèque sur dix y est en effet favorable, selon un sondage réalisé par l’agence STEM/MARK. Parmi les personnes interrogées, 25 % ne sont d’accord qu’avec une partie des propositions, tandis que deux tiers environ ne le sont pas du tout

Les Tchèques considèrent comme raisonnables la réduction des taxes sur certains produits alimentaires, fournitures médicales ou le logement, l’augmentation des taxes sur le tabac et l’alcool, la réduction du volume des salaires dans le secteur public ou encore l’augmentation de l’impôt sur le revenu des sociétés.

En revanche, ils ne soutiennent pas les mesures visant à augmenter les prélèvements sur les travailleurs indépendants, à réintroduire l’assurance maladie pour les salariés, à augmenter le prix des vignettes d’autoroute, de la TVA sur les journaux et les médicaments ou encore de l’impôt foncier.

Le vaste plan d’assainissement des finances publiques doit permettre de réduire le déficit du budget de l’État de près de 150 milliards de couronnes (6,4 milliards d’euros) en 2024 et 2025.

Leader de l’opposition en Slovaquie, l’ancien Premier ministre Robert Fico a demandé aux dirigeants tchèques de ne pas se mêler des les affaires intérieures slovaques. Publié vendredi sur Facebook, ce message fait suite aux différentes déclarations faites notamment par le président et le ministre des Affaires étrangères tchèques. Petr Pavel Jan Lipavský ont fait part de leur préoccupation quant à l’évolution de la situation politique en Slovaquie, où des élections législatives anticipées se tiendront en septembre prochain, et au retour sur le devant de la scène précisément de Robert Fico.

Contraint de quitter ses fonctions de Premier ministre à la suite de la crise générée par l’assassinat du journaliste d’investigation Jan Kuciák en 2018, Robert Fico, qui critique notamment les sanctions contre la Russie et la politique pro-européenne du gouvernement slovaque, figure parmi les principaux favoris du prochain scrutin selon les sondages.

Deux jours après avoir célébré le 100e anniversaire du début de sa diffusion régulière, la Radio tchèque organise une journée portes ouvertes ce samedi. Le bâtiment historique situé dans la rue Vinohradská s’ouvre donc au public, de même que les studios se trouvant dans le quartier de Karlín à Prague et dans douze autres villes du pays.

Des visites guidées régulières sont organisées à cette occasion qui permettent de découvrir les coulisses de l’un des plus anciens médias en République tchèque, ses différents aspects techniques, comment les programmes et les informations sont produits ou encore de rencontrer présentateurs et journalistes. Les studios de Radio Prague International peuvent également être visités.

Le 18 mai 1923, la Tchécoslovaquie est devenue le deuxième pays en Europe, après le Royaume-Uni et la BBC, à avoir des émissions radiophoniques régulières.

La Chambre des députés a discuté, ce vendredi, d’un amendement visant à renforcer l’interdiction de la propriété des médias par des hommes politiques. L’adoption de l’amendement a été bloquée par les députés du parti d’opposition ANO. Le projet sera à nouveau à l’ordre du jour à la chambre basse du Parlement à partir du 14 juin prochain.

Il modifie notamment une disposition qui interdit à des hauts responsables politiques du pays de diffuser et de publier des périodiques. Pour que l'interdiction ne puisse pas être contournée, elle devrait s’appliquer au propriétaire réel du média et non pas à la personne qui le contrôle.

Selon les députés ANO, l’amendement en question est dirigé contre le président de ce mouvement et ancien Premier ministre Andrej Babiš.