Finances publiques : les Tchèques conscients de la nécessité de faire des économies, mais pas d’accord avec le plan d’austérité

Si trois quarts des Tchèques conviennent de la nécessité de faire des économies pour réduire le déficit des finances publiques, ils sont en revanche beaucoup moins nombreux à être d’accord avec le paquet de mesures de consolidation budgétaire présenté récemment par le gouvernement. Moins d’un Tchèque sur dix y est en effet favorable, selon un sondage réalisé par l’agence STEM/MARK. Parmi les personnes interrogées, 25 % ne sont d’accord qu’avec une partie des propositions, tandis que deux tiers environ ne le sont pas du tout

Les Tchèques considèrent comme raisonnables la réduction des taxes sur certains produits alimentaires, fournitures médicales ou le logement, l’augmentation des taxes sur le tabac et l’alcool, la réduction du volume des salaires dans le secteur public ou encore l’augmentation de l’impôt sur le revenu des sociétés.

En revanche, ils ne soutiennent pas les mesures visant à augmenter les prélèvements sur les travailleurs indépendants, à réintroduire l’assurance maladie pour les salariés, à augmenter le prix des vignettes d’autoroute, de la TVA sur les journaux et les médicaments ou encore de l’impôt foncier.

Le vaste plan d’assainissement des finances publiques doit permettre de réduire le déficit du budget de l’État de près de 150 milliards de couronnes (6,4 milliards d’euros) en 2024 et 2025.