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La mairie de Prague a approuvé le projet d’une nouvelle copie du calendrier de l’horloge astronomique qui se trouve sur la tour de l’ancien hôtel de ville de Prague. La copie actuelle avait fait l’objet d’une vive controverse après la découverte de changements significatifs effectués par le peintre Stanislav Jirčík par rapport à l’original du XIXe siècle.

Le coût du remplacement du calendrier s’élèvera à un total de deux millions de couronnes. La version originale du calendrier a été créée en 1866 par le peintre Josef Mánes.

Près d’un adulte sur dix en République tchèque boit quotidiennement de l’alcool, soit donc environ 900 000 personnes, tandis que 1,5 million d’autres ont une « consommation épisodique à risque ». Alors que les hommes dépendants préfèrent les spiritueux et la bière, les femmes, elles, consomment davantage de vin.

Le réseau d’aide et de services reste insuffisant, avec environ 30 000 personnes qui suivent un traitement, tandis que le nombre de décès liés à l’alcool chaque année est estimé entre 6 000 et 7 000. Au total, le coût annuel pour la société tchèque de cette consommation est évalué à 55 milliards de couronnes (2,35 milliards d’euros).

Tels sont quelques-uns des principaux enseignements qui ressortent du rapport annuel sur les dépendances qui ont été présentés, ce lundi à Prague, par l’Observatoire national des drogues et des toxicomanies, Pavla Chomynova. Un Tchèque moyen consomme environ dix litres d’alcool pur par an, une donnée stable sur le long terme. La République tchèque se classe ainsi parmi les premiers pays au monde en termes de consommation.

Les organisations syndicales menacent le gouvernement d’une grêve avec effet immédiat en raison du plan de consolidation budgétaire. C’est ce qu’a fait savoir le président de la Confédération des syndicats de Bohême et de Moravie (ČMKOS), Josef Středula, à la sortie de la réunion qui s’est tenue ce lundi matin. Des représentants du gouvernement, des syndicats et des employeurs doivent discuter dans la journée du paquet de mesures annoncées par le gouvernement jeudi dernier, qui vise à réduire le déficit des finances publiques de plusieurs dizaines de milliards de couronnes dans les prochaines années.

Après avoir qualifié la situation de « grave » et le paquet de mesures de « déforme injuste », Josef Středula a reproché au gouvernement dirigé par le conservateur Petr Fiala de ne pas mener de dialogue social sérieux avec les syndicats. Les syndicalistes prévoient de présenter les effets des différentes mesures d’austérité lors d’une conférence de presse qui se tiendra mardi matin. Josef Středula a appelé les organisations syndicales indépendantes à se montrer solidaires avec la ČMKOS.

Alors que la présidente Zuzana Čaputová nomme, ce lundi à Bratislava, le nouveau gouvernement intérimaire qui sera dirigé par Ľudovít Ódor et sera chargé de gérer les affaires courantes jusqu’aux élections législatives anticipées prévues en septembre, le ministre des Affaires étrangères tchèque a fait part de son inquiétude quant au retour sur le devant la scène politique slovaque de l’ancien Premier ministre Robert Fico.

Sur la Télévision tchèque, dimanche, Jan Lipavský a déclaré qu’il convenait de suivre « très attentivement » ce retour du leader du parti social-démocrate Smer et qu’il espérait que ses critiques à l’égard de l’Union européenne ou des sanctions contre la Russie ne faisaient partie que d’une réthorique préélectorale. Contraint de quitter ses fonctions de Premier ministre à la suite de la crise générée par l’assassinat du journaliste Jan Kuciák en 2018, Robert Fico figure parmi les favoris du prochain scrutin selon les sondages.

Toujours selon le chef de la diplomatie tchèque, le style de politique mené par Robert Fico ne permettrait plus à la Slovaquie d’être considérée comme un État partenaire en Europe. « Au contraire, j’apprécie le fait que la Slovaquie accueille aujourd’hui des troupes de l’OTAN sur son territoire et participe à la sécurité européenne », a-t-il ajouté.