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Le Slavia Prague a battu le Baník 0-2 à Ostrava mardi soir dans le cadre de l'avant-dernière journée du championnat tchèque de football. Ce mercredi soir le Sparta, deuxième derrière le Slavia, accueillera le Viktoria Plzeň, troisième devant les Bohemians et seule équipe de province parmi les quatre premiers du tableau. Les six premiers de ce tableau se disputeront le titre de champion lors des play-offs entre le 6 et le 27 mai.

La "Bohemka" se déplace à Zlín ce mercredi et tentera de confirmer ses très bonnes prestations - notamment à l'extérieur - cette saison. Ce dimanche, les kangourous célébreront dans leur stade Ďolíček le 40e anniversaire du seul titre de champion de leur histoire.

« Les déclarations du clown Lavrov à l'adresse de notre président sont risibles. La Russie est un État terroriste et ses dirigeants doivent comparaître devant un tribunal international » : sur Twitter, le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavský s'en est pris à son homologue russe Sergueï Lavrov.

Celui qui préside en ce moment le Conseil de sécurité de l'ONU pour le compte du régime de Poutine a commenté les déclarations dans un entretien à la presse du président tchèque Petr Pavel, qui doute de la réelle volonté de la Chine à être "intéressée par une paix entre Russie et Ukraine à court-terme". "Les propos du président Pavel ne correspondent pas aux activités d'un représentant politique normal", a déclaré Lavrov selon l'agence russe TASS.

Le gouvernement tchèque a par ailleurs inscrit un premier nom sur sa liste de sanctions : celui du patriarche Kirill. "Le patriarche Kirill appartient à la liste des sanctions, précisément parce que la foi ne peut pas être utilisée pour justifier les atrocités commises par les soldats russes en Ukraine", a indiqué le chef de la diplomatie.

Dans un entretien publié ce mardi par Politico.eu, site d’information établi à Bruxelles, le président tchèque estime que la guerre en Ukraine fait les affaires de la Chine et qu’il n’est pas dans son intérêt de vouloir son arrêt dans l’état actuel des choses car elle lui permet de forcer la Russie à faire diverses concessions. « Je ne pense pas que la Chine soit réellement intéressée par la fin de la guerre à court terme », a déclaré Petr Pavel, qui se refuse à faire confiance à Pékin dans un rôle d’artisan de la paix.

Toujours selon le chef de l’État tchèque, la Chine a au contraire tout intérêt à voir le conflit se prolonger, et ce malgré la vague feuille de route présentée dernièrement par son régime. Dans la situation actuelle, selon Petr Pavel, Pékin peut obtenir pétrole, gaz et autres ressources bon marché de la Russie en échange d’une amitié « sans frontières » que les deux puissances ont annoncée dans une déclaration l’année dernière. « Le fait que l’Occident affaiblisse probablement un peu son soutien à l’Ukraine est également une bonne chose pour la Chine », a ajouté le président tchèque.

Confrontées à la forte hausse de la plupart de leurs charges, quelque 7 % des restaurants en République tchèque sont sérieusement menacés et envisagent de cesser leur activité. Environ 53 % des établissements perçoivent l’augmentation des prix de l’énergie ou des matières premières comme une menace, mais parviennent encore à faire face pour l’instant. Tels sont les deux principaux enseignements qui ressortent d’une enquête menée récemment par la société Data Servis, dont les résultats ont été présentés ce mardi.

Inversement, la hausse des coûts ne constitue pas un problème majeur pour environ 40 % des restaurants, tandis que les hôtels se plaignent d’avoir perdu environ un cinquième de leur clientèle constituée essentiellement de touristes, selon l’Association des hôtels et restaurants de République tchèque.

En novembre dernier, selon une autre enquête, jusqu’à un cinquième des restaurants dans le pays envisagaient de baisser le rideau en raison de la crise économique conjuguée à l’inflation.