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Les employés de l'Administration technique des communications (TSK) ont fait fermer deux terrasses de restaurant sur la place de la Vieille Ville, près de l'horloge astronomique, installées sans autorisation. La situation a été supervisée par des officiers de police. La société K.V.P. Gastro, qui gère ces terrasses, a reçu un avis de résiliation du contrat de location de la part de la municipalité en juin 2022. De plus, elle ne dispose pas d'une autorisation en bonne et due forme de Prague 1, comme en avait informé en début de semaine le site de la radio publique iRozhlas.cz.

« L'exploitation de ces terrasses disposait d'un permis d'utilisation spéciale de la route jusqu'au 31 décembre 2023. Après cette date, la situation a changé et une procédure administrative a donc été engagée en 2024 pour supprimer l'occupation non autorisée. La procédure a abouti à l'ordre d'enlever les terrasses, alors que dans le même temps la procédure de sanction pour utilisation non autorisée est en cours », a déclaré une porte-parole de TSK.

Les Pirates quitteront bien le gouvernement, a annoncé leur leader, Ivan Bartoš, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi après-midi. Au terme de cette réunion, le Premier ministre, Petr Fiala, a déclaré que les étapes suivantes dépendaient du moment où les Pirates quiteront véritablement le cabinet.

La direction du ministère du Développement régional, dont s’occupe jusqu’à présent Ivan Bartoš, devrait être confiée provisoirement à Marian Jurečka, leader du parti chrétien-démocrate (KDU-ČSL) et actuel ministre du Travail et des Affaires sociales.

Mardi encore, pourtant, les Pirates avaient fait savoir qu’ils décideraient de la suite à leur participation à la coalition gouvernementale d’ici lundi soir. Avec quatre députés, ils forment la plus petite des cinq formations composant cette coalition depuis 2021. Leur départ ne remettra pas en cause la majorité de celle-ci à la Chambre des députés et ne devrait ainsi pas empêcher, notamment, l’adoption du budget de l’État pour 2025, un projet auquel le gouvernement a par ailleurs donné son feu vert, ce mercredi.

Une nouvelle exposition consacrée au criminel de guerre nazi Reinhard Heydrich, vice-gouverneur du Reich en Bohême-Moravie jusqu’à sa mort à Prague en 1942, a ouvert ses portes à Berlin, au musée Topographie de la terreur, ce mercredi. Selon sa directrice, l’objectif est de mieux faire connaître ou de faire découvrir au public allemand le rôle joué par Heydrich dans le Protectorat, dont il sait relativement peu de choses.

L’historien tchèque Alfons Adam, spécialiste des relations tchéco-allemandes au XXIe siècle, a participé à la préparation de cette exposition, et notamment sur la partie consacrée aux dernières années de sa vie en Bohême. Selon lui, cette exposition permet également aux visiteurs tchèques d’en apprendre davantage sur la carrière de celui qui est parfois surnommé « le bourreau du IIIe Reich » avant son arrivée à Prague.

Cette exposition est la première du genre au centre de documentation appelé « La Topographie de la terreur » à se focaliser sur la vie de l’un des auteurs des atrocités nazies. L’exposition restera ouverte jusqu’au 10 juin 2025. L’entrée y est gratuite.

De son côté, le président de la République a réagi à la décision du Premier ministre Petr Fiala de démettre Ivan Bartoš de ses fonctions ministérielles en déclarant qu’il lui était impossible de prendre position sur cette affaire tant qu’il n’en connaîtrait pas tous les tenants et aboutissants. Présent à New York, où il participe à la 79e Assemblée générale de l’ONU, Petr Pavel rentrera à Prague en fin de semaine.

Aux journalistes tchèques qui l’accompagnent aux États-Unis, le chef de l’État a indiqué qu’il ne s’était entretenu que par téléphone avec le Premier ministre et qu’il entendait discuter, lundi prochain, avec les leaders des quatre autres partis qui, avec le parti conservateur ODS dirigé par Petr Fiala, forment la coalition gouvernementale.

Toujours selon Petr Pavel, il importe d’abord de faire en sorte que tout éventuel changement au sein du gouvernement « n’affecte pas la stabilité de la situation en Tchéquie » et de ne pas mener de débats houleux dans une période « où un certain nombre de problèmes doivent être résolus ».