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L’adjointe au défenseur des droits tchèque, Monika Šimůnková, a décidé de démissionner à la fin du mois d’août, une décision qu’elle a justifiée par son désaccord avec les positions et l’approche du médiateur Stanislav Křeček. Le Premier ministre Petr Fiala (ODS) a déclaré qu’il regrettait la démission de Monika Šimůnková et qu’il réfléchirait à la façon de mettre son expérience au service de l’Etat.

Au 1er juillet, Stanislav Křeček avait privé Monika Šimůnková de tous les dossiers qu’elle traitait, justifiant sa décision par la « méfiance et la défiance » avec laquelle celle-ci abordait les discussions de fond avec son bureau. Monika Šimůnková travaillait notamment sur les dossiers concernant les droits de l’homme, dont le suivi de la Convention sur les droits des personnes handicapées ou l’agenda des personnes privées de liberté.

Si une pénurie de gaz venait à se produire, l’Etat déciderait de limiter l’approvisionnement en chauffage des ménages afin de maintenir le fonctionnement des secteurs industriels clés, a déclaré mardi le ministre de l’Industrie et du Commerce, Jozef Síkela.

Les discussions du gouvernment se sont concentrées sur la forme future du tarif dit d’économie d’énergie, une législation visant à atténuer l’impact d’une éventuelle crise énergétique hivernale sur les ménages et les entreprises. La proposition du ministère suggère une subvention énergétique allant jusqu’à 5 000 CZK pour les ménages cette année.

2 803 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en République tchèque mardi, soit 400 de plus qu’il y a une semaine. Sur sept jours, le taux d’incidence a augmenté pour la première fois depuis la fin du mois de juillet, pour atteindre samedi 120 cas pour 100 000 habitants. Le nombre le plus élevé de personnes infectées se trouve dans la ville de Beroun, en Bohême centrale, où il s’élève à 171.

Mardi, 964 personnes étaient hospitalisées dans le pays, dont une trentaine dans un état critique.

Le président tchèque Miloš Zeman a signé la loi interdisant la production et de la vente de plastiques à usage unique telle que l’exige la réglementation européenne. Cette interdiction s’appliquera aux couverts, assiettes, pailles, cotons-tiges ou gobelets à boisson en polystyrène et en plastiques. Elle devrait permettre de réduire la consommation de ces produits d’environ 1,77 milliard d’unités par an, selon le ministère tchèque de l’Environnement.

La directive européenne sur l’interdiction des produits à usage unique est entrée en vigueur en juillet 2021, date à laquelle a débuté une période d’un an durant laquelle les commerçants peuvent écouler leurs stocks de ces produits, tandis que les Etats membres doivent également transposer la directive dans leur législation. Selon l’alliance d’ONG Rethink Plastic, quelque 21 pays ont respecté cette échéance, certains pays ajoutant même des mesures allant au-delà du champ d’application de la législation européenne. La France, par exemple, a interdit l’emballage des légumes et des fruits dans du plastique.