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La Tchéquie commémore ce vendredi le 80e anniversaire de la destruction du village de Ležáky par les nazis, le 24 juin 1942. Le musée qui se trouve non loin du site de l’ancienne commune est ouvert pendant toute la journée au public, invité à assister aux expositions, conférences et autres événements encore.

Comme le village de Lidice en Bohême centrale quinze jours plus tôt, la commune de Ležáky, située près de Chrudim, a été rasée par les nazis en représailles de l’attentat contre le Protecteur de Bohême-Moravie Reinhard Heydrich par deux parachutistes tchécoslovaques. Au total, plus de 50 habitants du village, dont une dizaine d’enfants, sont morts. Il ne reste à présent qu’une survivante du massacre.

Le président français Emmanuel Macron et le président du Conseil européen Charles Michel ont demandé au Premier ministre tchèque Petr Fiala d’organiser un sommet informel sur une coopération plus large de l’UE avec les États non membres. Ce sommet devrait se dérouler dans le cadre de la présidence tchèque de l’Union européenne, a déclaré Petr Fiala aux journalistes ce vendredi, à Bruxelles, à l’occasion du sommet des Vingt-Sept. Selon lui, le sommet pragois pourrait également « aborder la question de l’Ukraine ».

La République tchèque prendra la présidence tournante du Conseil de l’UE le 1er juillet prochain.

Le concept de « communauté politique européenne » proposé par la France doit être ouvert principalement aux pays qui aspirent à rejoindre l’UE. Il devrait leur offrir des possibilités de coopération plus étroite, sans pour autant remplacer le processus d’adhésion.

La chambre disciplinaire de la Cour administrative suprême tchèque (NSS), qui mène des procédures contre les juges, les procureurs et les huissiers, ne dispose pas de l’indépendance et de l’impartialité nécessaires, selon la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). C’est ce qu’a indiqué aujourd’hui le serveur Česká justice, qui a précisé que la CEDH avait appelé l’institution tchèque à des réparations.

Le tribunal de Strasbourg statuait sur une plainte déposée par l’huissier de justice Jan Grosam, qui avait fait valoir que la procédure disciplinaire à son encontre ne répondait pas aux paramètres d’une procédure régulière, que le tribunal tchèque ne répondait pas aux paramètres d’un tribunal et qu’il n’y avait pas d’appel possible contre la décision de la chambre disciplinaire. La Cour européenne des droits de l’homme a accordé à Jan Grosam 4000 euros pour préjudice moral.

La police de la région d’Olomouc a démantelé un groupe organisé de producteurs de méthamphétamine, qui la fabriquaient dans la région de Šumperk et la distribuaient dans toute la République tchèque et en Pologne. Grâce à l’intervention de quelque 80 policiers, sept personnes ont été inculpées, et une autre personne impliquée est en fuite. Selon les enquêteurs, les accusés auraient produit illégalement au moins 6,5 kilogrammes de cette drogue depuis l’automne 2020, une quantité dont le montant s’élève à environ 13 millions de couronnes (plus de 520 000 euros). Ils risquent jusqu’à 18 ans de prison.

Appelée « pervitin » en tchèque, la méthamphétamine est une drogue extrêmement addictive, spécialité des dealers et toxicomanes tchèques depuis les années 1970. https://francais.radio.cz/czech-made-la-pervitine-8285656