Infos

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé, ce lundi, le retrait de la subvention de 100 millions de couronnes (4 millions d’euros) versée par l’Etat tchèque à la société Penam, pour financer la construction d’une ligne de production de pain grillé. Le ministère a décidé de retirer cette subvention après avoir reçu des documents de la Commission européenne indiquant que le projet n’était pas suffisamment innovant.

La société Penam fait partie depuis 2004 du groupe Agrofert, fondé et détenu par l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babiš et placé en 2017 dans des fonds fiduciaires.

En 2020, la Commission avait décidé de ne pas rembourser la subvention en question à l’Etat tchèque.

Quelque 139 900 personnes sont décédées en République tchèque en 2021, soit 10 600 de plus que l’année précédente, où le pays a ressenti pour la première fois les conséquences de la pandémie du Covid-19. Il s’agit du taux de mortalité le plus élevé enregistré dans le pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a constaté l’Office tchèque des statistiques dans son rapport publié ce lundi.

Le nombre de décès a dépassé celui de naissances de 28 100. Selon les démographes, il s’agit du plus faible solde naturel enregistré en République tchèque depuis 1918. Toutefois, grâce à l’immigration, la population tchèque a augmenté de 21 900 personnes pour atteindre 10,516 millions d’habitants en 2021.

Quelque 111 800 naissances ont été recensées l’année dernière, soit 1 600 de plus qu’en 2020, grâce à un nombre plus élevé de secondes naissances. Par ailleurs, la fécondité des femmes a été la plus élevée depuis 30 ans, a fait savoir l’Office tchèque des statistiques.

C’est la Bohême centrale qui reste la région la plus peuplée de République tchèque, avec près de 1,40 millions d’habitants.

Le gouvernement va demander à la chambre basse du Parlement de prolonger l’état d’urgence dans le pays en raison de l’arrivée massive de réfugiés venus d’Ukraine, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Vít Rakušan. S’exprimant lors du débat télévisé dominical, le ministre a rappelé l’état d’urgence était essentiel pour aider à répondre aux besoins des près de 300 000 réfugiés qui se trouvent actuellement sur le territoire tchèque.

Le gouvernement Fiala a déclaré l’état d’urgence le 4 mars, pour une période de 30 jours, et toute nouvelle prolongation doit être approuvée par le Parlement.

Plus de 200 000 réfugiés ukrainiens ont reçu à ce jour des visas humanitaires spéciaux en République tchèque, et le nombre total de réfugiés dans le pays, selon les opérateurs de téléphonie mobile, avoisine les 300 000. Le Premier ministre Petr Fiala a déclaré cette semaine que la République tchèque était proche de la saturation en termes de capacité d’accueil.

La semaine dernière, le gouvernement tchèque a négocié avec les régions le nombre de réfugiés qu’elles pourraient accueillir et les pompiers ont contribué à la répartition des nouveaux arrivants dans d'autres régions que Prague, afin qu’ils puissent bénéficier de logements plus adaptés. Ces derniers jours, Prague a dû recourir à un hébergement d’urgence en fournissant des lits gonflables et des sacs de couchage installés dans des salles de gymnastique.