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La ministre tchèque de la Défense Jana Černochová (ODS) a rencontré son homologue slovaque Jaroslav Nadě pour parler de coopération en matière de formation militaire et d’industrie de la défense, mais également de la situation actuelle en Ukraine, ainsi que de la construction d’un groupement tactique multinational de l’OTAN en Slovaquie sous la direction de la République tchèque.

A l’issue de cette réunion, Jana Černochová a déclaré que « la crise en Ukraine avait encore renforcé la coopération entre les deux pays » aussi bien en termes militaires qu’humanitaires.

Jeudi 17 mars, la Chambre haute du parlement tchèque avait approuvé l’envoi en Slovaquie d’un maximum de 650 militaires dans le cadre du nouveau groupe tactique de l’OTAN sur place. Les députés doivent donner leur feu vert à cette proposition la semaine prochaine.

L’adaptation du roman de Karel Čapek « La guerre des salamandres », un nouveau film de Jiří Mádl sur les événements du printemps de Prague et cinq autres longs métrages sont les films qui ont été sélectionnés par le Fonds cinématographique tchèque parmi les 27 projets qui avaient déposé une demande de soutien financier pour leur production. Le montant total des subventions accordées pour ces sept projets est de 64 millions de couronnes.

Le film « Vlny », de Jiří Mádl, présente l’histoire de deux frères pendant l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie en 1968. Coproduction tchéco-slovaque, ce film bénéficiera d’un soutien de 15 millions de couronnes. L’adaptation par Aurel Klimt du roman de Karel Čapek « La guerre des salamandres » bénéficiera pour sa part de 14,5 millions de couronnes. Le fonds cinématographique tchèque a également choisi de soutenir les projets de trois réalisatrices débutantes (Veronika Lišková, Evženia Brabcová et Piaoyu Xie).

Plusieurs lois visant à faciliter l’accès des Ukrainiens au travail et à l’assurance maladie ainsi que l’accès de leurs enfants à l’école ont été approuvées par le Sénat jeudi 17 mars et signées par le président Miloš Zeman. Avec ces lois, les procédures d’octroi de permis de séjour aux réfugiés ukrainiens seront simplifiées, ce qui facilitera leur accès au système d’allocations, au marché du travail ou à l’éducation.

Ainsi les réfugiés d’Ukraine pourront travailler sans avoir besoin d’un permis de travail et obtenir un emploi sans obstacles ; par ailleurs, ils recevront une allocation humanitaire éventuellement répétée de 5000 couronnes. Les ménages accueillant des réfugiés pourraient recevoir une contribution financière : elle est pour l’instant envisagée à 3000 couronnes par personne et par mois. Une troisième loi permettra aux écoles d’augmenter la capacité des classes pour accueillir les enfants réfugiés.

Selon une récente enquête de la Confédération de l'industrie de la République tchèque, 72 % des entreprises sont prêtes à donner du travail aux réfugiés, principalement à long terme.

A compter de vendredi 18 mars, les voyageurs en provenance de l’UE et de huit autres pays (Andorre, Islande, Lichtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Suisse et Vatican) n’auront plus à fournir de test Covid-19, de preuve de vaccination ou de rétablissement de la maladie, ni à remplir de formulaire d’entrée, afin de pouvoir entrer en République tchèque. Les règles d’entrée pour les passagers en provenance des autres pays hors de l’UE restent inchangées.

Par ailleurs, la carte du monde avec code couleur attribué aux différents pays du monde en fonction de leur situation sanitaire ne sera plus publiée par le ministère de la Santé tchèque. A la place, celui-ci devrait annoncer aujourd’hui une liste de pays tiers soumis à des conditions d’entrée. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de sa modification, à savoir probablement toutes les quelques semaines.