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Comme chaque année depuis 19 ans, une marche contre le projet de construction d’un dépôt de déchets nucléaires en profondeur a eu lieu sur le tracé de 10 km de Březový potok, dans le district de Klatovy (région de Plzeň). C’est l’un des sites envisagés par l’Autorité de stockage des déchets nucléaires (SÚRAO) pour y stocker à un demi-kilomètre de profondeur des milliers de tonnes de déchets nucléaires à compter de 2065.

Cette année, la manifestation a rassemblé plus de 350 personnes. Le maire de la commune de Chanovice, Petr Klásek, a déclaré qu’une pétition allait être envoyée au nouveau ministre de l’Industrie Jozef Síkela. L’organisateur de la manifestation, la Plateforme contre le centre de stockage, demande à ce que les institutions publiques traitent les municipalités concernées comme des partenaires.

Vendredi, 6666 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en République tchèque, à savoir 1700 de plus qu’il y a une semaine, qui était la veille du jour de l’An. Le taux d’incidence est actuellement de 404 cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours. Cependant, le nombre de personnes atteintes de Covid-19 et hospitalisées est à la baisse : 2508 personnes contre 3120 vendredi dernier.

Les indicateurs épidémiologiques avaient constaté un ralentissement de l’épidémie en décembre, mais la propagation de la maladie accélère désormais. Une évolution d’ailleurs attendue, notamment en raison du variant plus contagieux Omicron.

Le ministre de la santé, Vlastimil Válek (TOP 09), prévoit que la vague Omicron augmentera de manière significative à partir du 16 janvier environ, et qu’elle s’atténuera à nouveau dans la seconde moitié de février. Face à ce constat, le gouvernement envisage de modifier certaines mesures anti-épidémiques, notamment par la sélection, par le ministère de l’Intérieur, de zones d’infrastructures critiques nécessaires au bon fonctionnement de l’État, et pour lesquelles les personnes cas contact seraient dispensées de quarantaine pour pouvoir continuer à travailler.

La commissaire du gouvernement aux droits de l’homme Helena Válková (ANO) a annoncé qu’elle quittait son poste de commissaire aux droits de l’homme du gouvernement en raison de « son affiliation au parti d’opposition le plus fort ».

Le Conseil gouvernemental des droits de l’homme compte 25 membres. Quinze d’entre eux sont des représentants du Bureau du gouvernement, des ministères et d’autres institutions. Dix membres représentent la société civile.

En 2020, Helena Válková avait fait l’objet d’une polémique ; elle avait alors été accusée d’avoir, dans les années 1970-1980, défendu des lois que les autorités communistes utilisaient pour harceler les dissidents.

Le gouvernement de Petr Fiala a rendu publique sa déclaration de programme pour la période 2021-2024. Ses principales préoccupations seront la stabilisation des finances publiques, l’orientation vers l’UE et l’OTAN, ainsi que la réforme des retraites. Le gouvernement cite également d’autres domains clés tels que l’éducation, le soutien au marché libre, l’environnement, le logement, la numérisation, la science et la recherche.

Le cabinet de coalition prévoit de finaliser des changements majeurs dans les finances publiques vers le milieu de son mandat, changements qui seront effectifs à partir de 2024. « Nous voulons un État qui ne vit pas sur la dette, qui est intelligent, efficace et économe », a écrit le gouvernement dans l’introduction de la déclaration de programme. Le gouvernement souhaite également un Etat ancré dans les valeurs de démocratie et de liberté de l’UE et de l’OTAN, sans pour autant oublier la qualité de vie de ses citoyens âgés : « La réforme du système de retraite sera fondée sur un consensus à l’échelle de la société qui garantira une perspective à long terme », indique également la déclaration du programme.