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Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a décidé d’entamer une procédure de rappel de l’ambassadeur de Pologne en République tchèque Miroslaw Jasiński, estimant que l’ambassadeur avait fait « des déclarations extrêmement irresponsables sur la mine de Turów ». Interviewé par la radio allemande Deutsche Welle, Jasiński avait estimé que dans l’évolution du conflit entre Prague et Varsovie au sujet de la mine de lignite de Turów, il y avait eu « un manque d’empathie, un manque de compréhension et un manque de volonté de dialogue – surtout du côté polonais ». Il avait également exprimé sa confiance en une résolution à l’amiable de ce différend.

Située en Pologne, à la frontière avec la République tchèque, la mine de lignite de Turów – et surtout son expansion envisagée par le propriétaire, l’entreprise PGE – suscitent l’appréhension de la population locale, qui craint des nuisances sonores, une faible alimentation en eau potable ainsi que la pollution de l’air. Après une action en justice de la République tchèque contre la Pologne, la Cour européenne de justice a infligé à la Pologne une amende d’un demi-million d’euros par jour pour ne pas s’être conformée à sa mesure provisoire antérieure ordonnant l’arrêt immédiat de l’exploitation minière.

Le gouvernement polonais rejette la suspension de l'exploitation car il estime qu’elle aurait un impact négatif sur la sécurité énergétique du pays. Les deux parties tentent de résoudre le différend par un accord intergouvernemental, après quoi la République tchèque retirerait sa plainte. Toutefois, le ministère tchèque de l’Environnement a déclaré en novembre que la proposition polonaise était inacceptable pour la République tchèque.

La principale priorité du gouvernement est que la République tchèque soit en mesure de faire face à la concurrence internationale et fasse partie des pays les plus avancés du monde, a déclaré, jeudi, le Premier ministre Petr Fiala à l’issue du Conseil des ministres qui a adopté la déclaration du programme de la coalition gouvernementale composée de cinq partis (ODS, KDU-ČSL, TOP 09, Pirates et STAN).

Le texte de la déclaration sera publié vendredi. A la mi-janvier, le nouveau gouvernement de centre-droit, issu des élections législatives d’octobre dernier, doit demander la confiance de la Chambre des députés, où la coalition dispose d’une majorité de 108 voix.

Parmi les priorités du gouvernement figure un équilibre budgétaire, la réforme des retraites ou encore des changements dans les soins de santé.

A compter du mois d’avril, cinq avions de chasse Jas-39 Gripen de l’Armée tchèque et 95 militaires surveilleront l’espace aérien des pays baltes, dans le cadre d’une mission de l’OTAN. Les pilotes tchèques seront basés en Lituanie et collaboreront avec leurs collègues espagnols.

L’Armée tchèque participe à la surveillance de l’espace aérien des pays membres de l’OTAN depuis 2009. Sa quatrième mission dans les pays baltes durera jusqu’à fin juillet.

Selon le fabricant tchèque de tests de dépistage du Covid-19, la société Diana Biotechnologies, le variant Omikron est actuellement à l'origine de la moitié des nouvelles infections en République tchèque.

D’ici fin janvier, il pourrait y avoir jusqu’à 200 000 nouvelles infections par jour, selon les représentants de la société, mais la capacité des tests en Tchéquie ne permettra de détecter que qu’environ 50 000 cas positifs quotidiens. L’entreprise Diana Biotechnologies qui collabore avec de nombreux laboratoires tchèques, l’a indiqué dans son communiqué de presse publié ce jeudi.

L’Institut national de la santé (SZÚ) a également prédit, lundi, la prévalence du variant Omicron d’ici une dizaine de jours. Selon le ministre tchèque de la Santé, l’actuelle vague épidémique devait atteindre son pic fin janvier et début février.