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Frank-Walter Steinmeier honorera la mémoire des parachutistes tchécoslovaques morts après l’attentat contre Reinhard Heydrich pendant la Deuxième Guerre mondiale, lors de sa visite à Prague, où il doit arriver ce mercredi. L’annonce a été faite par le Château de Prague. Le président allemand sera le premier à se rendre dans la crypte de l’église Saints-Cyrille-et-Méthode où les auteurs de l’attentat contre le chef du Protectorat de Bohême-Moravie ont été tués par les soldats nazis en 1942.

Frank-Walter Steinmeier, qui sera reçu par son homologue Miloš Zeman, a prévu de voyager en République tchèque en train, mais la grève des employés de l’opérateur public ferroviaire de la Deutsche Bahn pourrait compliquer ses plans.

Le traditionnel marathon de Prague, qui devait se tenir le 10 octobre prochain, ne se courra pas cette année non plus. En raison des restrictions sanitaires appliquées dans la lutte contre le Covid-19, les organisateurs ont finalement préféré annulé l’édition 2021, comme ils l’ont annoncé lundi. Ils ont expliqué ne pas être en mesure de « garantir une organisation de qualité, en toute sécurité et sans problème avec une participation de plusieurs milliers de personnes. »

La course, qui se tient normalement au début du mois de mai, avait été reportée précisément afin de pouvoir permettre son organisation dans de bonnes conditions. Déjà annulé pour les mêmes raisons en 2020, le prochain marathon se courra donc dans la capitale tchèque, si tout va bien, de nouveau en mai prochain.

L’état des finances publiques, le système de soins de santé ou encore l’évolution de l’épidémie de coronavirus constituent désormais les principales préoccupations des Tchèques, selon un sondage mené en juilletpar le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), dont les résultats ont été publiés ce lundi. A l’approche des élections législatives, il s’agit pour la majorité de thèmes plus importants que la corruption ou l’immigration.

Pour 55 % des personnes interrogées, l’endettement croissant du pays, l’accès aux soins et le coût de ceux-ci et, donc, l’évolution de la situation sanitaire et économique avec la lutte contre la propagation du coronavirus constituent des problèmes « brûlants ».

Le ministre de l’Education a lancé un appel aux parents afin qu’ils fassent tester leurs enfants contre le coronavirus dans le cadre de la rentrée scolaire, prévue le 1er septembre. Robert Plaga a expliqué qu’il convient de ne pas faire preuve d’un trop grand optimisme quant à l’évolution de la situation dans les écoles cet automne et aux éventuelles complications en lien avec une possible prochaine vague d’épidémie. « Nous devons être vigilants. J’encourage tout le monde à ne pas prendre cela à la légère », a-t-il déclaré, tout en rappelant que l’été dernier déjà, à l’approche de la rentrée, la lutte contre le Covid-19 semblait également gagnée.

« Les scénarios dépendront de la manière dont se déroule le dépistage en septembre », a répondu le ministre à la question de savoir si une nouvelle fermeture des écoles était envisagée en cas de propagation du virus.

Des tests antigéniques seront mis à disposition des écoles.  Les élèves non vaccinés seront testés à trois reprises, les 1er, 6 et 9 septembre. Les enfants pourront également être testés dans un centre de dépistage officiel et ensuite présenter une attestation à l’école. En revanche, s’ils ne se font pas tester, ils seront tenus de porter un masque de protection des voies respiratoires. De même, ils ne pourront pas pratiquer d’activité sportive en intérieur et ne pourront pas chanter pendant les cours de musique.