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Le ministère des Finances espagnol a autorisé la société ferroviaire publique RENFE à faire l’acquisition de 50 % du capital de la société privée tchèque Leo Express, fondée en 2010. L’information a été communiquée vendredi.

Le rachat, qui entre dans le cadre de la volonté de RENFE de développer ses activités à l’international,  avait déjà fait l’objet d'un accord en mars dernier, et seul manquait le feu vert du ministère pour le finaliser. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. L’entrée dans le capital de Leo Express ouvre au transporteur espagnol les portes des marchés tchèque, slovaque et polonais, et lui procure également une licence pour accéder au marché allemand.

Outre son marché ferroviaire national tchèque, Leo Express possède un vaste réseau d’autocars à longues distances en Europe centrale. En 2019, avec un bénéfice de quelque 150 millions de couronnes (5,9 millions d’euros), la société a transporté 2,4 millions de voyageurs, soit une croissance de 25 % par rapport à 2018.

Depuis vendredi et tout au long de ce week-end, la tour de Petřín, qui domine Prague depuis le sommet de la colline éponyme, célèbre le 130e anniversaire de son ouverture au public. A cette occasion, un riche programme rappelant l’histoire de la tour est proposé aux visiteurs. Ceux-ci apprennent ainsi par exemple que la première station de radio y a été installée après la Première Guerre mondiale ou qu’Adolf Hitler a envisagé de la détruire durant la Deuxième.

Devenue un des symboles de la capitale tchèque, la tour de Petřín, bien que haute de seulement 60 mètres, atteint, à 324 mètres, une altitude comparable à celle de la tour Eiffel, dont elle est une copie. Construite en acier en 1891 à l’occasion de l'exposition universelle de Prague, elle a été employée comme tour d’observation aussi bien que comme tour hertzienne. Elle est aujourd’hui d’abord une grande attraction touristique desservie par un funiculaire.

Les Tchèques ont commémoré, ce samedi, le 53e anniversaire de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie et de l’écrasement du Printemps de Prague.

L’opération armée, opérée par Moscou et déclenchée dans la nuit du 20 au 21 août 1968, visait à mettre un terme à la tentative de réforme du régime communiste tchécoslovaque. Cette invasion a marqué le début de l’occupation du pays par les troupes essentiellement soviétiques, qui ne s’est achevée que plus de vingt ans plus tard.

Comme de tradition, la principale cérémonie s'est tenue devant le bâtiment de la Radio tchèque, en présence de diverses personnalités. L’édifice a en effet été l'une des principales cibles des soldats soviétiques et le théâtre d'une lutte qui a entraîné la mort d’une dizaine de personnes.

A l’instar de l’Allemagne et d’autres pays européens, la République tchèque aussi a décidé de suspendre son aide au développement à l’Afghanistan, alors qu’elle prévoyait le versement de 40 millions de couronnes à ce pays. Cette décision fait suite à l’incertitude liée à la prise de pouvoir du pays par les talibans.

Cette aide financière avait été approuvée par le gouvernement tchèque en juillet. Elle correspond à celle déjà versée par le pays entre 2018 et 2020. Il y a un mois, la diplomatie tchèque avait prévu de prolonger cette aide au développement et à la stabilisation du pays jusqu’en 2024.