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Les intenses précipitations et les orages de ces derniers jours ont entraîné une importante montée du niveau des rivières dans plusieurs régions tchèques, avec parfois quelques légères inondations.

A Prague et dans ses environs, la décision a donc été prise d’interrompre le trafic des bacs qui, à différents endroits, permettent de traverser la Vltava. L’accès aux quais, notamment celui très fréquenté de Náplavka, a également été fermé.

Conséquences des tensions entre les diverses parties ces dernières semaines, la Russie a classé, vendredi, la République tchèque et les Etats-Unis sur la liste des pays « inamicaux ». Il s’agit des deux seuls pays figurant sur cette liste. Parallèlement, elle a fixé un nombre maximal de Russes pouvant travailler dans les ambassades de ces deux pays à Moscou : concrètement dix-neuf pour la République tchèque et aucune pour les Etats-Unis.

Le ministère des Affaires étrangères tchèque a réagi à ce décret gouvernemental publié vendredi sur le portail officiel russe en publiant un communiqué dans lequel il exprime que ses regrets « que la Russie ait choisi la voie de la confrontation à son propre détriment, car une telle mesure aura également un effet indirect sur le développement éventuel des contacts entre les citoyens ordinaires, pour le tourisme ou le développement des relations commerciales. »

Toujours selon la diplomatie tchèque, ce décret ne change rien à la décision de limiter le nombre d’employés à l’ambassade de Russie à Prague. « Contrairement au procédé russe, notre démarche est en totale conformité avec le droit international », peut-on lire également dans le communiqué.

Le Premier ministre Andrej Babiš a demandé au ministre de la Santé Petr Arenberger de fournir des explications détaillées quant à la location d’un de ses biens immobiliers à l’Hôpital de Vinohrady dont il était le directeur depuis 2019 jusqu’à sa nomination au ministère en avril dernier.

Selon le site Seznam Zprávy, une propriété de Petr Arenberger située dans le nord de Prague a servi à accueillir les archives de l’hôpital en 2013 alors qu’il en était l’adjoint à la direction pour la science et la recherche.

Petr Arenberger a confirmé la location de son bien. Il n’a pas révélé le montant de la location, mais a déclaré qu’il s’agissait d’une offre avantageuse, raison pour laquelle il avait remporté le contrat.

Dans un entretien écrit accordé à la Radio tchèque et alors qu’il ne s’exprimait plus dans les médias depuis longtemps, le fils aîné du Premier ministre Andrej Babiš a réitéré ses accusations d’enlèvement en Crimée par son tuteur. Au début de cette année, et après deux ans d'enquête, la police tchèque a décidé de classer le dossier concernant Andrej Babiš Junior, estimant qu'aucun crime n'avait été commis.

Dans cet entretien à la Radio tchèque, Andrej Babiš Junior dit avoir été « isolé en tant que témoin gênant dans l’affaire du Nid de Cigognes » et affirme ne plus avoir confiance en la police et la justice tchèques après le classement du dossier. En 2017, il avait déclaré à la presse tchèque avoir été emmené de force en Crimée pour l'empêcher de témoigner dans l'affaire de fraude aux subventions européennes dite du Nid de cigognes dans laquelle il est également inculpé. Le Premier ministre avait rejeté ces allégations, arguant que son fils souffrait de problèmes mentaux.