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Plusieurs centaines de personnes membres de la minorité rom se sont rassemblées à Teplice (Bohême du Nord), ce samedi, en scandant notamment « Venez nous tuer ! », une semaine après la mort d’un homme suite à son interpellation par la police, qui a été filmée par les habitants du quartier. La police rejette toute responsabilité, alors que l’autopsie a établi que la victime, qui était âgée de 40 ans et est décédée dans l’ambulance, avait succombé à un abus de drogues.

Initialement, il ne devait s’agir que d’un rassemblement pour honorer la mémoire de la victime. Si beaucoup de voix se sont élevées pour critiquer la brutalité de l’arrestation et que plusieurs institutions, parmi lesquelles le Conseil de l’Europe notamment, ont demandé des éclaircissements dans cette affaire, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont, eux, remercié les trois policiers. D’autres experts ont eux aussi estimé que ces derniers n’avaient pas commis d’abus.

Alors que 138 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été détectés dans le pays vendredi, soit le total le plus élevé depuis le début de la semaine, ce samedi est marquée par l’assouplissement d’un certain nombre de restrictions sanitaires.

Les visites guidées en groupe redeviennent ainsi par exemple possibles dans les châteaux, à condition que les visiteurs présentent un test Covid négatif, un certificat de vaccination ou la preuve d’une immunité post-maladie. Dans les musées, galeries et autres centres d’art, la jauge par visiteur a été réduite à 10 m2, tandis que la consommation de boissons et denrées alimentaires est de nouveau autorisée dans les cinémas.

Un public plus nombreux peut aussi être accueilli dans le cadre des événements culturels, concrètement 5 000 personnes en extérieur et 2 000 personnes en intérieur (contre respectivement 2 000 et 1 000 personnes jusqu’à présent). La jauge d’accueil dans les commerces et services augmente également.

Le Premier ministre, Andrej Babiš, a demandé, vendredi, aux responsables des institutions de l’Union européenne d’aider la région de Moravie du Sud, dans le sud-est de la République tchèque, où une tornade et de violentes averses de grêle ont causé d’importants dommages jeudi. Leur montant s’élève à environ 750 millions de couronnes (34 millions d'euros), selon une estimation des assurances. La République tchèque peut obtenir une aide du Fonds de solidarité de l’UE, auquel les pays recourent en cas de catastrophe naturelle. Suite aux inondations en 2002, elle avait ainsi reçu 129 millions d’euros.

Parallèlement, alors qu’une cinquantaine de personnes supplémentaires ont été prises en charge par les équipes de secours dans les districts de Břeclav et d’Hodonín, une importante vague de solidarité s’est organisée ces deux derniers jours partout en République tchèque.

Selon les calculs de l’Institut libéral, qui se basent sur les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce vendredi 25 juin est le premier jour de l’année 2021 au cours duquel les contribuables tchèques ne travaillent plus pour s’acquitter de leurs impôts et financer les dépenses de l’Etat.

Il s’agit du moment fictif considéré comme le « jour de libération fiscale », à compter duquel les Tchèques travaillent donc désormais pour leur propre compte. Dans la zone euro, cette date se situe autour du 14 juillet cette année.