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Si le Parlement n’approuve pas l’augmentation à 150 couronnes (6 euros) du montant de la redevance audiovisuelle, la Télévision tchèque (Česká televize) sera contrainte de licencier quelque 350 employés l’année prochaine. C’est ce qu’a annoncé son directeur général, Jan Souček, ce mardi, lors d’une rencontre à Prague avec les journalistes, ce mardi. La Télévision publique tchèque compte actuellement quelque 3 000 employés et prévoit d’en licencier 90 d’ici la fin de cette année.

En mai dernier, le ministre de la Culture a présenté un projet de différents amendements aux lois sur les médias, parmi lesquels figurent notamment des hausses de la redevance télévision de 15 couronnes pour la porter à 150 couronnes par mois et de la redevance radio de 10 couronnes à 55 couronnes (2 euros). Par ailleurs, le groupe des contribuables devrait être élargi de manière à y inclure les foyers équipés d’un smartphone ou d’un accès à Internet, autrement dit détenteurs d’un dispositif permettant la réception de la télévision et de la radio.

Cette contribution à l’audiovisuel public n’a pas été modifiée en Tchéquie depuis 2008 pour la télévision et depuis 2005 pour la radio. Le projet doit être examiné par le gouvernement puis par les députés dans le courant des mois de juillet et août.

Le président de la République, Petr Pavel, représente la Tchéquie au sommet de l’aile orientale de l’OTAN, une réunion des principaux dirigeants des neuf pays membres du format dit de Bucarest (B-9), qui se tient à Riga, en Lettonie, ce mardi. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, participe également à cette rencontre.

Cette réunion est consacrée notamment au débat sur le programme du sommet de l’Alliance prévu en juillet à Washington. Il s’agit notamment du soutien à l’Ukraine et d’une meilleure coordination de l’apport d’aide entre les États membres de l’OTAN.

Formé en 2014 en raison de la dégradation de la situation sécuritaire en Ukraine, le B-9 regroupe neuf pays d’Europe centrale et orientale (Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, la Roumanie, Slovaquie et Tchéquie). Ses dirigeants s’étaient déjà réunis de la même manière à Bratislava l’année dernière pour coordonner leurs positions avant le sommet de Vilnius.

Avant ce sommet du B-9, Petr Pavel a également rendu visite aux soldats tchèques stationnés sur la base militaire d’Adazi, près de Riga, dans le cadre de la force de présence avancée de l’OTAN, déployée pour renforcer la sécurité des pays baltes face à la politique agressive de la Russie.

Les sept eurodéputés élus au nom du mouvement ANO ne comptent pas soutenir la cheffe sortante de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen, pour la prochaine législature.

La communiste Kateřina Konečná, qui a défendu son mandat lors des élections du week-end au sein de la coalition Stačilo !, ne veut pas la soutenir non plus.

La coalition non parlementaire des "Motoristes" et le SPD d'opposition - qui ont remporté à trois sièges en tout - sont également réticents à soutenir la cheffe de la Commission sortante à laquelle ils reprochent notamment d'avoir commis des erreurs, comme l'adoption du Green Deal ou l'approbation du pacte sur l'immigration.

Mme Von der Leyen sera en revanche soutenue par le parti TOP 09 et le KDU ; l'ODS a également envisagé de travailler avec elle avant les élections. La triple coalition SPOLU que forment ces trois partis a terminé deuxième aux élections européennes avec six sièges.

Selon des résultats encore provisoires qui devraient être confirmés ce lundi, environ 28% des ressortissants français inscrits sur la liste du consulat de Prague ont voté dimanche.

La liste Renaissance du parti présidentiel est arrivé en tête avec 23,51% des suffrages exprimés, suivi de la liste PS-Place publique à 19,39%. EELV est troisième avec 13%, suivi par LFI à 11,17%.

Large vainqueur au plan national, le RN finit dernier à Prague avec moins de 6%, devancé par Reconquête (8%) et LR (7,44%)