Education : selon Andrej Babiš, la « maturita » n’est pas nécessaire

Alors que la majorité des écoles en République tchèque sont fermées depuis le début de l’année et qu’aucune date pour leur réouverture n’a encore été avancée en raison de la situation sanitaire, Andrej Babiš a déclaré, dimanche, que les examens de la « maturita » (l’équivalent en République tchèque du baccalauréat) n’étaient pas indispensables. Selon le Premier ministre, le diplôme pourrait être délivré sur la base d’un contrôle continu, ce qui épargnerait du stress aux élèves. Le chef du gouvernement estime que les employeurs ne s’intéressent de toute façon pas à ce niveau d’études.

« J’ai employé 35 000 personnes et je ne leur ai jamais posé la moindre question sur leur ‘maturita », a-t-il expliqué. « Je leur demandais si elles étaient prêtes à apprendre de nouvelles choses, si elles voulaient travailler, quels étaient leurs ambitions et leurs rêves, quelles langues étrangères elles parlaient et quelle était leur expérience en dehors de l’école. »

La semaine dernière, Andrej Babiš, qui avant de se lancer en politique a fait fortune en tant qu’homme d’affaires, a avancé l’idée que les épreuves finales ne soient exceptionnellement pas organisées cette année. Beaucoup d’experts ont toutefois exprimé leur désaccord, et ce malgré le fait que les étudiants suivent uniquement un enseignement à distance depuis plusieurs mois.