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Près de 7 250 personnes sont actuellement hospitalisées en République tchèque en raison du Covid-19 ou d'une affection liée à la maladie, parmi lesquelles 1 100 toujours en réanimation ou soins intensifs, selon les données du ministère de la Santé, samedi matin. Ce sont 200 hospitalisations de moins par rapport à jeudi.

Un peu plus de 13 000 nouveaux cas de contamination ont été détectés vendredi, soit moins que les deux deux jours précédents. Le taux de positivité des quelque 37 000 tests effectués a baissé à 35%.

Néanmoins, l’indice de risque épidémiologique a augmenté d’un point et s’élève désormais à 87, essentiellement en raison de l’augmentation à 1,2 du chiffre « R » - l’indice de reproduction du virus.

Conséquence de la pandémie de coronavirus et des diverses mesures de restriction prises par le gouvernement, l’économie tchèque s’est contractée de 5% au cours du troisième trimestre, selon les chiffres publiés, ce vendredi, par l’Office national des statistiques.

Au deuxième trimestre, une récession de l’ordre de 10,8% avait été enregistrée par rapport à la même période en 2019. Il s’agissait alors de la baisse la plus importante du produit intérieur brut dans l’histoire de la République tchèque depuis 1993.

En septembre dernier, le ministère des Finances avait annoncé qu’il prévoyait une récession de l’ordre de 6,6% pour l’ensemble de l’année 2020, avant le retour envisagé d’une croissance de 3,9% en 2021 pour une économie tchèque très dépendante de ses exportations et de l’évolution de l’activité sur le marché européen. Une estimation qui sera très probablement revue à la baisse prochainement...

L’accidentalité routière en République tchèque tend peut-être à s’améliorer. En effet, 460 personnes sont décédées sur les routes du pays en 2020, soit 87 de moins qu’en 2019, a fait savoir la police ce vendredi. Surtout, il s’agit de la mortalité la plus basse enregistrée depuis 1961, année depuis laquelle la police nationale tient des statistiques sur les accidents.

Le coronavirus avec ses mesures de restriction qui ont restreint les déplacements et réduit le trafic routier notamment au printemps dernier, est une des principales explications à cette évolution positive. Dans l’ensemble, le nombre d’accidents, dont le total s’est élevé à près de 95 000, a baissé de 12%.

Bien que la situation se soit améliorée ces vingt-cinq dernières années, la République tchèque, à l’échelle de l’Union européenne, figurait en 2019 à la 17e place au classement des victimes d’accidents de la route avec 58 décès par million d’habitants, alors que la moyenne des Vingt-sept s’établissait à 51.

Alors qu’à l’exception des maternelles et des deux premières classes de l’enseignement primaire, toutes les écoles en République tchèque sont de nouveau fermées depuis le début de l’année, les élèves des classes de 9e, soit la dernière classe du second degré de l’enseignement primaire (équivalent des classes de 3e au collège en France), et les élèves qui passeront les examens de la maturita (équivalent des bacheliers) au printemps pourraient reprendre les cours sur la base d’un régime présentiel à compter de la dernière semaine du mois de janvier.

Après une réunion avec des responsables du ministère de l’Education, c’est ce qu’a annoncé le ministre de la Santé, Jan Blatný, qui a précisé qu’une décision sera prise en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Cette annonce sous-entend également que toutes les autres classes resteront fermées au moins jusqu’au mois de février.