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La police tchèque a ouvert une enquête concernant le serveur tchèque Xvideos, le plus grand site internet pornographique au monde. Le quotidien tchèque Deník N révèle qu'à l'instar de son concurrent Pornhub secoué par un scandale similaire, le site propose notamment des contenus illégaux mettant en scène des enfants ou des scènes de violence réelle. Xvideos est le premier site de streaming pornographique gratuit au monde, en termes de trafic.

Basé au centre-ville de Prague, dans une rue adjacente à la place Venceslas, le groupe WGCZ, qui exploite entre autres le site pornographique Xvideos, a été créé par un Français, Stéphane Pacaud. En 2018, il avait racheté le célèbre magazine pour hommes Penthouse avec une offre de 11,2 millions de dollars, devançant une forte concurrence, notamment Mindgeek, propriétaire du site Pornhub, et Hustler, créé par le producteur américain Larry Flint.

Comme d’autres politiques tchèques avant lui, parmi lesquels notamment l’ancien ministre de la Santé Roman Prymula à l’automne dernier, l’ancien président de la République Václav Klaus est soupçonné d’avoir passé plus d’une heure sans masque dans un restaurant de Prague mardi midi. L’information a été rapportée par le tabloïd Blesk, photos d’un client à l’appui. Tous les bars et restaurants en République tchèque sont pourtant fermés à la clientèle en raison de l’application des mesures de restriction anti-Covid, et seule une vente de plats à emporter reste autorisée.

Le personnel du restaurant a expliqué que l’ancien chef de l’Etat était venu chercher à manger et a eu besoin d’aller aux toilettes. Dimanche dernier, Václav Klaus, critique notoire du port du masque et opposé à la vaccination, a participé à la manifestation qui s’est tenue dans le centre de Prague pour protester contre les restrictions. En décembre dernier, il s’était vu infliger une amende pour être apparu sans masque lors de différents événements publics.

Sur un an, les prix des biens et services à la consommation ont augmenté en moyenne de 3,2% en République tchèque en 2020, soit le taux d’inflation le plus élevé depuis 2012, selon les données publiées, ce mercredi, par l’Office tchèque des statistiques (ČSÚ). Les prix des denrées alimentaires, des boissons – aloccolisées comme non alcoolisées -, des produits du tabac et du logement, mais aussi des services, ont notamment augmenté. En 2019, le taux d’inflation s’était élevé à 2,8%.

En décembre, l’augmentation des prix, avec un indice de l’ordre de 2,3%, a toutefois été la plus faible de ces deux dernières années. Il s’agissait également de la cinquième baisse mensuelle consécutive. Selon les économistes, ce taux pourrait descendre en dessous de la barre des 2% en ce début de nouvelle année. Au sein de l’Union européenne, la République tchèque compte régulièrement parmi les pays qui présentent un des indices les plus élevés.

Le nombre de personnes hospitalisées tend à diminuer lui aussi. 7 267 patients étaient pris en charge, mardi, en raison du Covid-19 ou d’une affection liée à la maladie, soit près de 150 de moins qu’il y a une semaine. 1 100 sont toutefois toujours en réanimation ou en soins intensifs, soit là un chiffre stable.

Parallèlement, la Chambre des médecins a informé que quelque 7 300 professionnels de la santé étaient actuellement contaminés, soit près de 1 000 de plus qu’en fin d’année dernière. Parmi eux figurent notamment 1 250 médecins et 3 400 infirmières. La pénurie de personnel est le principal problème auquel sont confrontés de nombreux hôpitaux et centres de soins en République tchèque, plus particulièrement dans certaines régions.