Justice : réexamen du cas d’une enseignante qui avait nié les crimes de guerre russes en Ukraine
Le tribunal municipal du VIe arrondissement de Prague a réexaminé le ce jeudi cas d’une enseignante qui avait mis en doute les crimes de guerre russes en Ukraine devant ses élèves lors d’un cours et l’a une fois de plus relaxée, avec possibilité de faire appel. En juin dernier, ce même tribunal avait déjà relaxé Martina Bednářová de l’accusation de négation de génocide, estimant qu’elle ne pouvait être jugée pour une simple opinion. Toutefois, une commission d’appel avait annulé cette décision à l’automne.
Quelques semaines après que la Russie a attaqué l’Ukraine, l’enseignante avait déclaré à des élèves de huitième année (équivalent de la 4e en France) que ses actions étaient justifiables et qu’il ne se passait rien à Kyiv. Certains élèves avaient enregistré ses propos.