La Commission européenne soumet le mémorandum tchéco-américain à une analyse juridique
La Commission européenne se réserve le droit de prendre d'éventuelles démarches juridiques à l’égard de Prague, en raison du mémorandum tchéco-américain qui a été signé mardi à la Maison Blanche par le ministre de l'Intérieur Ivan Langer et menant à la suppression de l’obligation de visas pour les ressortissants tchèques voyageant aux Etats-Unis. Elle en a fait part ce mercredi tout en admettant que la République tchèque a réussi à intégrer dans le texte en question certains éléments importants. Une des conditions de l’accord prévue dans le document qui a été contresigné par l’homologue américain du ministre tchèque est que les ressortissants voyageant sans visa devront communiquer un certain nombre de données aux autorités américaines, comme la date de départ du sol américain ou un numéro de téléphone. La Commission européenne apprécie en outre le fait que les Tchèques aient informé Bruxelles de leurs négociations avec les Américains. Elle est en train d’élaborer une analyse juridique détaillée du mémorandum. Selon son porte-parole Johannes Laitenberger, « ce ne sera pas une affaire facile ».