L'abolition des visas américains pour les Tchèques sur la bonne voie

Le Sénat américain a donné son feu vert au projet de loi qui pourrait déboucher sur l'abolition des visas pour les Tchèques et d'autres citoyens des nouveaux pays de l'UE voyageant aux Etats-Unis.

Le projet modifiant les conditions d'un régime sans visas a été adopté par les sénateurs dans le cadre d'une loi renforçant la sécurité des Etats-Unis. Si le projet est approuvé par la Chambre des représentants, les visas seront supprimés dès l'an prochain. L'ambassadeur tchèque aux USA, Petr Kolar, s'en félicite :

« C'est une excellente nouvelle, bien entendu pas encore une victoire : quoi que sympathique, ce projet de loi approuvé par le sénat n'est pas un texte définitif et nous devons maintenant nous concentrer sur la Chambre des représentants. »

A la Chambre, le principal sera la protection des Etats-Unis contre le terrorisme, mais aussi le coût de la mise en place de nouvelles installations électroniques aux frontières.

L'amendement adopté par le Sénat signifie que le gouvernement américain peut inclure dans le système d'abolition des visas les pays qui aident les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme, qui ne présentent pas une menace pour la sécurité et ceux qui coopèrent avec eux en vue de l'affermissement de la sécurité y compris l'introduction de passeports biométriques. La RT, la Slovaquie et d'autres nouveaux membres de l'UE répondent à ces conditions.

La loi laisse en vigueur la revendication de 3% au maximum de demandes de visas rejetées pour chaque pays en tant que condition d'abolition des visas. Cette condition ne serait pas respectée dans le cas où le nombre de demandes de visa rejetées ne dépasserait pas les 10 %, au cours de l'année précédente. Cela ne devrait pas poser de problème à la Tchéquie, avec ses 9% de demandes refusées, contrairement à la Pologne qui dépasse la limite des 10%. L'ambassadeur Petr Kolar qui agit en tant que garant de l'attitude commune des pays d'Europe centrale à Washington est convaincu qu'il reste un espace pour agir auprès des législateurs américains pour qu'ils atténuent davantage encore les conditions nécessaires à l'abolition des visas.