La crise gouvernementale se poursuit
Vendredi, à l'occasion d'une session extraordinaire, les députés seront appelés à s'exprimer sur la question de non-confiance au gouvernement. L'annonce a été faite, ce mardi, par le président de la Chambre, Lubomir Zaoralek. C'est le Parti civique-démocrate, ODS, principale formation d'opposition, qui a déposé une demande en ce sens. Pour que la non-confiance soit prononcée, résultat qui entraînerait automatiquement la chute du gouvernement, plus de la moitié des voix des 200 députés sont nécessaires. Bien que l'ODS ne soit représentée à la Chambre que par 57 députés, ceux-ci pourront peut-être compter sur l'appui du parti communiste, deuxième parti d'opposition, son président, Miroslav Gebrenicek, ayant fait savoir qu'il était favorable à un vote de non-confiance. L'avenir du Cabinet pourrait dès lors dépendre de la position prise par les chrétiens-démocrates, un des trois partis de la coalition, qui se réunissent, mercredi, pour une conférence nationale. Rappelons que ces derniers ont affirmé qu'ils quitteraient la coalition, où ils possèdent trois ministres, si Stanislav Gross, le président de la social-démocratie, ne démissionnait pas de son poste de Premier ministre suite aux affaires nées du financement trouble de son appartement et aux activités commerciales de son épouse. Plus de détails sur l'évolution de la crise dans nos « Faits et événements ».