La disparition de l'écrivain Jaroslav Strnad
On a appris la disparition de Jaroslav Strnad, écrivain, journaliste et père de beaucoup de projets d'exil, décédé vendredi dernier en Suisse à l'âge de 82 ans. En Tchécoslovaquie, il a débuté en 1946 avec le recueil de poésie « Vendredi saint » inspiré par son séjour dans le camp de concentration de Dachau. En 1950, après le putsch communiste, il s'installe en Allemagne où il travaille pour la radio Europe libre. En 1970, il quitte l'Allemagne pour la Suisse. A Zurich, il est rédacteur en chef de la maison d'edition « Correspondant », lecteur de la maison d'édition « Confrontation » et il coopère aussi avec Sixty-Eight-Publishers des époux Skvorecky au Canada. Ses romans « Job », 1947, « Echecs », 1982 ou « Le voyage à Damas », 1991, traitent des années de la guerre, de la Tchécoslovaquie après 1948 et de la vie des exilés tchèques. L'année dernière, la maison d'édition Torst a publié ses Mémoires sous le titre « Panoptikum ».