Le Groupe de Visegrád confirme la création d’une unité de combat commune mais refuse l’harmonisation de la sécurité nucléaire

Lors du sommet qui se tient ce lundi à Budapest, les Premiers ministres des quatre pays du groupe Visegrád ont confirmé la création d'une unité de combat commune, devant être prête en 2016. Il doit s’agir de la contribution la plus visible à long terme de la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie pour les Forces de réaction rapide européenne. À l’inverse, ces quatre pays refusent la directive de la Commission européenne, relative à la sécurité nucléaire. Cette directive vise à renforcer l’harmonisation du cadre sécuritaire de la sécurité nucléaire. Selon le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, l’Union européenne devrait encourager et non pas « sur-réglementer » les projets en matière d’énergie nucléaire. À cette occasion, le Premier ministre tchèque en démission, Jiří Rusnok, a notamment déclaré qu’il était nécessaire de soutenir la souveraineté de chaque État, dans le cas où il déciderait ou non d’avoir recours à l’énergie nucléaire.