Le parti d’extrême droite SPD définit les priorités de son programme pour les prochaines années
Contre l’entraînement de soldats ukrainiens sur le territoire tchèque, contre l’augmentation des impôts ou encore contre l’adoption de l’euro : réunis à Prague samedi dans le cadre d’une conférence nationale, quelque 300 délégués de Liberté et démocratie directe (SPD) ont défini les grandes lignes du programme du parti dans l’optique des diverses prochaines élections.
Dirigé par l’ancien homme d’affaires Tomio Okamura, le SPD, formation d’extrême droite, est, avec le mouvement populiste ANO de l’ancien Premier ministre Andrej Babiš, un des deux partis de l’opposition à la Chambre des députés, où il compte vingt représentants.
Cette semaine, les députés du SPD ont été les seuls à voter contre le projet visant à former jusqu’à 4 000 soldats ukrainiens en République tchèque l’année prochaine. Récemment, ils avaient aussi été les seuls à ne pas approuver la résolution qualifiant le régime russe actuel de terroriste,