Le Premier ministre tchèque pas convaincu par l’idée d’un service de renseignement européen
Introduire un service de renseignement européen n’est pas réaliste, a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala lors d’un débat sur les défis communs en matière de sécurité auxquels l’Union européenne est confrontée, rapporte ce mardi le site Euractiv. Toutefois, le chef du gouvernement tchèque soutient le principe d’une coopération plus étroite entre les services de sécurité des 27 Etats membres. Un récent rapport de l’ancien président finlandais Sauli Niinistö recommande la création d’un « service de coopération en matière de renseignement à part entière au niveau de l’UE », sans toutefois préconiser que l’UE crée sa propre agence d’espionnage. Il souligne que ce service de coopération devrait éviter « d’imiter les tâches des organismes nationaux de renseignement des États membres, y compris en ce qui concerne leur rôle dans la collecte de renseignements ».
Le ministre des Affaires européennes Martin Dvořák (STAN) a un point de vue similaire sur la proposition. « Des idées similaires ont été lancées à plusieurs reprises dans le passé et n’ont jamais été mises en œuvre, a rappelé le porte-parole du service de contre-espionnage tchèque (BIS), Ladislav Šticha.