Le taux de vols retardés a augmenté à l’aéroport de Prague
En juillet dernier, un vol sur deux est parti en retard de l’aéroport international Václav Havel à Prague, comparé à un vol retardé sur cinq en janvier 2018. Les retards pendant la période estivale, dus à la hausse du trafic aérien, sont une tendance mondiale.
En juillet-août, l’aéroport de Prague s’est alors rangé parmi les cent aéroports mondiaux les plus concernés par les retards d’avions (dans un classement réalisé sur 1 200 aéroports), a informé le site irozhlas.cz. La fréquence des retards et des annulations a été plus importante encore aux aéroports de Bruxelles ou de Budapest.
L’aéroport de Prague explique cette situation notamment par la densité du trafic aérien en Europe. « La majorité des retards au départ de Prague (47%) ont été causés par les retards effectués à l’arrivée de l’aéroport. Seulement 0,3% des vols ont accusé un retard causé par l’aéroport même », explique Roman Pacvoň.
L'augmentation du nombre de retards est une tendance qui est observée, ces dernières années, dans toute l’Europe. Les raisons souvent invoquées pour justifier les retards sont les problèmes techniques, les grèves et la densité du trafic aérien.
A l’aéroport de Prague, le retard moyen s’est établi à 13,5 minutes en 2017, pour passer à 18,7 minutes au cours des sept premiers mois de cette année.
Par ailleurs, depuis le mois de juin, l’aéroport Václav Havel est équipé d’un nouveau système de sécurité qui est censé accélérer l’enregistrement des passagers dont le nombre ne cesse d’augmenter. Installé dans le Terminal 2, qui dessert les vols à l’intérieur de l’espace Schengen, ce système automatisé de contrôle aux rayons X, permet d’enregistrer 40% de passagers en plus aux heures de pointe.
Actuellement, l’aéroport de Prague enregistre quelque 42 000 personnes chaque jour.