Les partis politiques ne sont pas unanimes sur une sortie de crise
Les réactions à l'intention du président de confier une nouvelle fois à l'ODS la mission de former un gouvernement, après la tentative échouée du cabinet Topolanek qui n'a pas obtenu la confiance de députés, divergent. Le premier ministre démissionnaire et chef de l'ODS Mirek Topolanek est favorable à la formation d'un gouvernement de transition qui gouvernerait le pays jusqu'à l'organisation d'élections législatives anticipées. Le chef du parti social-démocrate Jiri Paroubek n'est pas partisan de cette idée. Il plaide pour la formation d'une grande coalition entre les deux grands partis mais à laquelle il ne participerait pas. Le chef de la KDU -CSL / parti chrétien-démocrate/ Jan Kasal propose que son parti forme un pont entre l'ODS et la social-démocratie au sein d'une grande coalition.