Nouvelles Jeudi, 25. MARS, 1999
La Chambre des députés tchèques et le Kosovo
Les députés tchèques sont tombés d'accord, après une âpre discussion sur l'envoi d'un hôpital de campagne en Macédoine, si un accord de cessez-le-feu est conclu au Kosovo. Ils ont appuyé la décision d'envoyer un appareil de transport dans le cadre de l'opération pacifique de l'OTAN devant contrôler le respect du cessez-le-feu éventuel dans cette région.
Les Affaires étrangères tchèques et le Kosovo
Selon le chef de la diplomatie tchèque, Jan Kavan, l'opération de l'OTAN contre la Serbie ne devrait pas influencer négativement les rapports de la Tchèquie avec la Russie. Selon Kavan, l'attaque de l'Alliance a été nécessaire du fait que le Président yougoslave, Milosevic, n'a pas voulu respecter les résolutions de l'ONU et les mises en garde de la communauté mondiale, continuant les opérations militaires de l'armée serbe contre la population du Kosovo.
Le Président de la République et le Kosovo
Le Président de la République, Vaclav Havel, avait invité, mercredi matin déjà, Slobodan Milosevic à répondre inconditionnellement et au plus vite aux exigences de la communauté mondiale et de l'OTAN, en ce qui concerne la situation au Kosovo. Vaclav Havel estimait que Milosevic devrait éviter l'escalade du conflit, dans lequel il n'a aucune chance de gagner. Pour le Président tchèque, humaniste de nature, la décision du Secrétaire général de l'OTAN, d'intervenir militairement au Kosovo n'a certainement pas été facile à prendre.
La crise kosovar et la sécurité de la Tchéquie
L'évolution de la situation au Kosovo n'est pas une menace pour la sécurité de la République tchèque. Une déclaration du porte-parole du Service de renseignements, BIS. Pour cela, des mesures particulières auprès des ambassades, par exemple, n'ont pas été prises en Tchéquie. Si l'offensive de l'OTAN est déclanchée, des mesures adéquates pourraient être prises.
Annulation de la soirée solennelle en l'honneur de l'entrée à l'OTAN
Le Président de la République, Vaclav Havel, le Premier ministre, Milos Zeman, les présidents des deux chambres du Parlement tchèque, Mme Libuse Benesova et Vaclav Klaus, ont décidé d'annuler le rassemblement solennel qui devait avoir lieu, mercredi soir, au Château de Prague, en l'honneur de l'adhésion de la République tchèque à l'OTAN. Mercredi après-midi, le Président a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Jan Kavan, et le ministre de la Défense, Vladimir Vetchy, pour discuter de la situation au Kosovo.
Les Affaires étrangères tchèques et le président de la Commission européenne
Le ministère des Affaires étrangères de la République tchèque a accueilli avec satisfaction l'accord des pays membres de l'Union européenne sur le nouveau président de la Commission européenne. Selon Pavel Telicka, le vice-ministre des Affaires étrangères, cette décision devrait être positive aussi pour l'élargissement de l'Union. Les chefs des Etats et des gouvernements de l'Union, se sont mis d'accord, à Berlin, sur la personne de l'ancien Premier ministre italien, Romano Prodi. Le Parlement doit encore adopter cette nomination.
L'entrée de la Tchéquie à l'Union européenne
La Commission étrangère du Parlement européen vient de déclarer que le processus de l'entrée de la République tchèque à l'Union européenne ne sera pas influencée par la crise politique et institutionnelle récente au sein de l'Union. Les problèmes économiques ne devraient pas jouer un rôle majeur non plus. Une appréciation, aussi, du rapport annuel de 1998 sur la Tchéquie et les autres candidats à l'adhésion à l'Union européenne.
L'Université Charles et la Belgique
Les intéressés aux études de la culture, l'histoire, la langue de la partie francophone de la Belgique vont avoir de nouvelles possibilités. L'Université Charles de Prague vient de signer un accord avec la Libre université de Bruxelles et la représentation bruxelloise à Prague, sur la possibilité d'études belges, à l'université de la capitale tchèque, Prague.